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Un voyage en avion : quelques heures d'ennui coupées de quelques minutes de trouille [PV Boo]
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Lun 14 Avr 2014 - 22:50

Un voyage en avion :
quelques heures d'ennui coupées de quelques minutes de trouille

Mary B. Monster & Laurence Legay



Beaucoup de choses c'était passé alors que cela faisait que quelques jours que j'étais de retour à New-York. Alors tout avait commencé lorsque j'avais pris l'avion dans le but précis d'aller cogner chez Timon et je lui avouer que j'étais malheureux sans lui et que j'avais besoin de lui pour vivre heureux. Cependant, alors que j'étais en train de paniquer intérieurement dans mon siège, j'avais soudainement eu envie de me lancer par le hublot en réalisant qui était mon voisin de place : Jonathan. Le beau parleur qui ne faisait que rire de moi à tout bout de champ et qui préférait me tromper avec n'importe qui au lieu de s'investir dans notre relation... Et moi, con comme je suis, je me suis finalement jeté dans ses bras et lorsque nous arrivâmes à New-York il m'invita à vivre avec lui puisque je n'allais nul part où aller. Sur le coup, j'avais cru que c'était sérieux cette fois-ci, c'était bien la première fois qu'il parlait de vivre avec moi, mais non. À la St.-Valentin, il m'avait largué en beauté en plein milieu de la rue. J'avais tombé sur Timon et quand je le vis, je me rappelai toutes les atrocités qu'il avait pu me faire et je me mis alors à le détester, oubliant mon but premier d'être dans cette ville. Nous avions finalement été à Disneyworld parce que nous avions eu des billets pour y aller gratuitement et voilà, nous étions en couple. Ce n'était pas toujours évident, mais je tentais de m'y faire... Cependant, Boo me manquait. Terriblement et c'est pour cela que j'avais pris l'avion jusqu'à Paris pour aller la chercher avec l'approbation de Mallymkun.

Timon et moi avions tout fait pour que la petite se sente bien chez elle. Nous avions déménagé dans un nouvel appartement qui lui ne tombait pas en ruine et qui se trouvait dans un joli quartier et nous lui avions fait une chambre que pour elle. Bon d'accord, j'avais fais sa chambre. Je ne voulais pas mêler Timon à elle. Il avait été assez gentil pour la laisser vivre avec moi, je ne voulais pas qu'il doive en plus s'en occuper comme si c'était sa propre fille. Il serait qu'un ami pour elle. Mon ami. Mon petit ami? Je n'avais jamais réfléchis à la présentation que j'allais faire lorsque ce sera le temps... Je n'étais pas sûr de savoir comment lui dire que j'aimais les hommes, c'était inhabituel quand on y réfléchissait et elle était peut-être trop petite pour comprendre que c'était quelque chose de possible.

J'avais été cherché Boo et toutes ses choses, qui se limitait à quelques vêtements et des peluches, tôt le matin pour pouvoir avoir le temps de l'installer et faire une activité avec elle avant que le soleil soit couché sur la ville de New-York. Il fallait quand même dire que le trajet de l'avion était de six heures et que la petite allait souffrir du décalage et qu'elle allait sans doute vouloir se coucher tôt. J'avais fais toutes les démarches puis nous montâmes finalement dans l'avion où Boo me fit une petite crise pour avoir le hublot.

« Mary, non... Laurence à des nausées dans l'avion » M'étais-je contenté de dire, mais ses grands yeux suppliants finirent par m'amadouer et je la laissai s'asseoir du côté hublot.

J'avais pensé à apporter des crayons de couleur et des feuilles blanches pour qu'elle puisse dessiner et trouver le trajet beaucoup moins long, car je ne m'imaginais pas être prit avec elle en larme pendant six heures. Vous savez, ce qui est le plus désagréable, ce n'est pas d'entendre l'enfant pleurer, mais plutôt d'être le parent qui n'est pas capable de l'arrêter. Je m'étais mis à lire un roman pour passer le temps tout en regardant de temps à autre la brune faire ses gribouillis.

« C'est très joli Boo, pourquoi tu ne ferais pas un papillon jaune? »

Je lui tendis le crayon jaune avec un doux sourire pour qu'elle puisse le prendre avec sa petite main, puis je lui caressai sa longue chevelure d'un geste paternel pour retourner à mon roman jusqu'à ce que j'entende une dame. J'hésitai quelques secondes puis je détournai le regard vers la femme installé dans le siège de l'autre côté de l'allée. Elle m'observait avec un large sourire, je me contentai de hausser un sourcil pour lui faire comprendre que je n'avais pas entendu ce qu'elle m'avait dit.

« You have a pretty little girl! » Répéta-t-elle.

Un large sourire de fierté se dessina sur mes lèvres. Je jetai un coup d’œil à Boo qui dessinait toujours. Avoir une belle petite fille... J'avais une fille. À moi... D'accord, ce n'était pas ma vrai fille et je ne voulais pas qu'elle m'appelle papa parce que ce n'était pas le cas, mais c'était tout comme lorsqu'on y pensait. Je lui achetait de jolies robes et un manteau chaud pour l'hiver, des jouets pour qu'elle puisse s'amuser et je lui préparais trois repas par jour, sans parler des histoires que je lui lisais le soir pour qu'elle s'endorme.

« Thank you, yeah, she's awesome... » Je m'étirai légèrement le cou pour finalement voir qu'un petit garçon blond ayant peut-être un peu moins de dix ans se trouvait à ses côtés et qu'il avait le doigt dans son nez. «Your... Kid too... »

Mes yeux kakis étaient ronds et laissaient place à un signe de dégoût face à ce que je venais tout juste de voir. Je me retournai la tête vers Mary pour la contempler quelques secondes. Elle était parfaite. C'était l'enfant que tout le monde aurait désiré avoir et j'étais attristé de savoir qu'un jour elle allait retrouver ses vrais parents.

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Mer 16 Avr 2014 - 21:14


« Un voyage en avion : quelques heures d'ennui coupées de quelques minutes de trouille » Mary Boo Monster & Laurence Legay

Je ne vivais qu'avec Mallykum depuis un bon moment. Tonton Laurence était parti faire je-ne-sais-quoi je-ne-sais-où. Des problèmes de grandes personnes, qu'il disait. Des histoires trop compliquées pour des enfants, qu'elle enchérissait. J'avais l'impression d'être tombée dans un piège. Une nouvelle cage où les enfants non pas le droit de savoir plus que 2+2=6, par exemple. Je rigole, je sais bien que cela fait 22 ! Ok, 4 ? Je déteste les mathématiques. C'était peut-être pour cette raison que la blonde que je considérais à présent comme une deuxième maman n'avait rien voulu me dire même si je l'avais harcelé sans relâche dès que la porte s'était refermée derrière Laurence. Jamais l'idée qu'elle n'était pas au courant ne m'avait effleuré l'esprit. Au contraire, ils parlaient tellement tout le temps et c'était tellement important de dire à quelqu'un où on va, au cas où il arriverait quelque chose de mauvais. J'ai bien fait mes leçons de la vie ein ? Je les préfère aux leçons de mathématiques. Je suis bien heureuse de ne pas avoir à retourner à l'école. Bien que mes journées se faisaient terriblement longues. J'en avais assez d'écouter la télévision. De faire du bricolage. Ce matin, Mallykum était avec moi. C'était agréable mais elle n'avait pas le temps de s'occuper de moi. Ou elle ne voulait pas, je n'arrive pas à savoir pourquoi. Pourtant, j'avais été sage. Du moins, sauf il y a une heure quand j'ai décidé de peinturer non pas ma feuille de papier mais les murs de la chambre que j'occupais depuis mon arrivée. J'y avais fait une superbe décoration pourtant ! Digne de Pinocchio ! Euh non... Figaro ? Laissez tomber, je peux dire que Tonton Laulau fait de magnifiques dessins avec de la nourriture pour le déjeuner, mais je n'arrive pas à me souvenir qui Mallykum a nommé dans son sermon quand elle a découvert les portraits de Minou♥, Wazowski et le portait de couple de Tonton Laulau et Tati Mally dont je suis particulièrement fière. Dommage qu'elle veuille tout effacer pour le remettre comme avant. Alors que je me lavais les mains, j'entendis la porte d'entrée ouvrir. Je passai ma tête par l'embrasure de la porte ouverte de la salle de bain et aperçu Tonton Laurence qui était de retour. Enfin !

Je sortis de la salle de bain en courant, sans prendre le temps de m'essuyer les mains encore plein de mousse savonneuse, les bras tendus pour montrer que je désirais un câlin, et qu'il avait intérêt à me réceptionner. Je lui sautai au cou et il me leva dans les airs comme j'adorais qu'il fasse. Il faisait comme Minou♥, mais pas comme Minou♥ en même temps, ça me rassurait. C'était le genre de câlin que j'adorais. Je me reculai et lui étampa mes deux mains mouillées sur les joues et lui compressa le visage, cherchant à lui faire faire des grimaces en rigolant. Il était drôle quand il avait cette tête. Cessant les enfantillages, je fis la moue. Il devait me donner des explications et vite. Pourquoi être parti sans rien dire ein ? Et revenir sans prévenir ? J'aurais pu lui faire des biscuits avec Mally, ça aurait fait une activité avec Tati, elle n'aurait pas été fâchée parce que j'ai colorié mes murs et j'aurais été heureuse qu'elle me montre à faire des biscuits ! Maman faisait souvent des biscuits quand elle savait que des gens arrivaient à la maison. J'avais toujours le droit de lécher la cuillère avec le mélange. C'était si boooon ♥. « T'avais pas le droit de partir sans m'emmener ! Moi aussi veux voyager ! » Ce fut comme demander une nouvelle poupée au Père Noël. Il m'annonça alors de rassembler tout ce que j'avais pour pouvoir le suivre et aller dans une Grosse Pomme. Avec Tonton Laulau, c'était toujours amusant, jamais ennuyant. Et voilà qu'il m'emmenait visiter une pomme ! Il fallait qu'elle soit géante pour qu'on puisse la visiter ! J'avais trop hâte d'y être !

J'étais debout, dans le milieu de ma petite chambre, entourée de mon petit lit et de tous mes toutous, alors que Laulau parlait avec Mally secrètement dans la chambre de celle-ci. Je baissai la tête et regardai tour à tour ma petite valise que le grand voyageur m'avait donné pour faire mes paquets et tout ce que j'avais à emporter. Fallait vraiment que je fasse rentrer mon lit là-dedans ? Après mûre réflexion, je décidai de le laisser là, pour quand je reviendrais voir Mally. Je ne voulais pas dormir par terre. Et ça lui ferait un souvenir. Je me contentai donc d'empiler mes quelques chandails, pantalons et robes, il ne fallait pas oublier les pyjamas non plus, ainsi que tous mes toutous. Une licorne, une poupée cow-girl, un toutou Minou♥, une grosse boule verte à laquelle elle avait collé un rond de papier blanc avec un barbouillage en forme de petit rond noir dans le milieu, faute d'avoir trouvé un Wazowski là où j'étais allé avec Mally ainsi qu'une grosse doudou pleine de poil de couleur bleu ciel qui me rappelait beaucoup le poil de Minou♥ et qui était aussi chaude que la fourrure du monstre. Fière d'avoir réussi à faire ma valise toute seule, je la tirai de toutes mes forces jusqu'à la porte. Et ce fut le moment de partir.

Je fis un énorme câlin à Mallykum. Je ne pus m'empêcher de pleurer un peu, le nez caché dans ses longs cheveux blonds qui sentaient la vanille. Je n'arrivais pas à comprendre pourquoi elle ne voulait pas venir avec nous. Pourquoi ne pas nous suivre ? J'aurais voulu lui poser la question mais il était trop tard. Elle avait refermé la porte et l'avait verrouillé. Je le sais, j'ai essayé de revenir dans l'appartement pour lui donner un bisou, mais je n'arrivai plus à pousser la porte. Même si nous étions pressés parce que nous devions prendre l'avion, c'est Tonton qui l'a dit, je demandai à Tonton un rayon. Je voulais prendre le temps de lui dire « Je t'aime et je ne t'oublie pas » autrement que par un bisou-tout-doux-sur-la-joue. Il me tendit un crayon rose en cire qu'il avait apporté spécialement pour le voyage. Je le pris doucement et dessina une fleur. Je ne savais pas écrire « Je t'aime » encore, je savais à peine écrire mon nom, mais j'excellais dans les représentations de fleurs. Ce fut donc la dernière trace que je laissai à Mally de moi, avant un moment. Courant rejoindre Laurence pour prendre l'ascenseur, je pris sa main et dans l'autre, je serrai tristement le crayon rose.

C'était long. Attendre un avion, c'est terriblement long. Cela faisait une heure que j'étais assise sur mes fesses, sur une chaise très peu confortable. Il n'y avait pas de jeu comme au McDonald's, il n'y avait pas de coussin pour faire la sieste comme chez Tati Mally. Pourquoi donc devait-on attendre ici ? Pourquoi n'embarquait-on pas dans un des centaines d'avions que je pouvais voir par la fenêtre ? La nôtre, c'était laquelle ? Elle était où ? Je poussai un soupir avant de lever la tête pour regarder Laurence qui lui fixait un bout de papier et en chiffonnait le bord. Je fronçai les sourcils. Les grandes personnes avaient tord de penser que les plus jeunes ne pouvaient pas tout comprendre. Juste à le regarder, je voyais bien qu'il était tourmenté. Alors que j'ouvrais la bouche, il se leva, décidé et prêt, me déclarant que c'était l'heure d'y aller. Il était fou ou quoi ? Je rigolai doucement, lui tenant la main, marchant docilement près de lui. Il était pas fou, c'était Tonton Laurence c'est tout. J'étais habitué je dois dire. Savait-il que je l'avais déjà surpris lors d'une de ses rages de nuit ? Des céleris pour se friser les cheveux et des pommes comme chaussures à roulettes, il n'y avait que lui pour y penser. Et c'était ce j'aimais chez lui. Il était unique.

Il leva nos mains, me poussant à marchant en avant de lui. Il me guidait gentiment, jusqu'à nos sièges. Je voulus m'asseoir au fond, près de la fenêtre, mais il m'en empêcha. Je fronçai les sourcils, et croisant mes bras, je me mis à bouder, me laissant choir sur le tapis, bloquant l'allée et laissant couler des larmes de crocodile sur mes joues rosées par la jalousie. « Mary, non... Laurence à des nausées dans l'avion. » Tapant des talons sur le sol, je tentai en vain de le convaincre de me laisser le siège convoité par nos deux parties. À voir sa tête, je me ravisai de poursuivre ma crise. Je me mis à quatre pattes, et rampai jusqu'à ses jambes, libérant ainsi l'allée, au grand bonheur des passagers que j'entendis râler contre moi. Ne m'en occupant pas, je frottai ma tête contre son mollet, pour me faire pardonner. Je grimpai sur ses genoux sans attendre son invitation pour lui donner un câlin, avant de redescendre et de m'asseoir près de lui, sagement, balançant mes jambes dans le vide, comme je n'étais pas assez grande pour toucher le sol. Quelques secondes plus tard, il se pencha sur moi. Je restai immobile croyant qu'il allait attacher ma ceinture, mais non. Il me prit sous les bras, me souleva et me plaça près du petit hublot. Je tapai dans mes mains de joie, sautillant sur le banc, pleine d'excitation. Je ne pouvais plus attendre ! Il fallait que l'avion décolle. Je voulais voir les nuages.

Je pus les voir ! L'avion décolla, ça allait si vite que mes oreilles bouchèrent. Je lâchai un cri de stupeur et de peur, regardant Laurence, mais il me rassura en caressant mes cheveux. Je tournai alors mon regard vers la fenêtre pour moi les maisons et les automobiles rapetissés, rapetissés encore et encore et encore... Jusqu'à ce que je ne les vois plus. Nous survolions une couche de nuages blancs. C'était magnifique ! J'aurais voulu sortir sur l'aile pour aller bondir sur chacun d'eau, m'y reposer et y jouer. Faire une bataille de boule de nuage ça doit être encore mieux qu'une bataille de boule de neige ! « Laurence, pourquoi je ne peux pas défaire ma ceinture et aller jouer sur les nuages ? On pourrait bien s'amuser ! » Mais sa réponse fut négative. Pour me remonter le moral, ou pour que je me taise, je ne sais pas, il me tendit quelques feuilles et les fameux crayons de cire de tout à l'heure. Oubliant le refus des quelques secondes précédentes, je pris le cadeau avec bonne humeur et m'attaquai directement aux pauvres feuilles qui devenaient utiles soudainement. Sur une, je dessinai un chien avec une fleur sous le soleil, sur l'autre je fis Minou♥ à la place, et sur la dernière je fis un grand oiseau rose dans les magasins, avec le crayon sortit de ma poche. « C'est très joli Boo, pourquoi tu ne ferais pas un papillon jaune? » Je pris le crayon et changea de feuille.

Je finissais mon dessin et m'apprêtais à le montrer à Laurence quand mon crayon fit une grande ligne sur toute la largeur. L'avion se mit soudainement à se secouer de haut en bas, de droite à gauche. Je ne pus m'empêcher de pousser un cri de lâcher mon dessin gâché et mon crayon. Je m'agrippai aux bras de mon siège. Dehors, la lumière avait presque disparu. J'entendis un message dans les hauts-parleurs. Je ne le compris pas. Je ne l'écoutai pas. Je regardai par le hublot d'un air terrifiée à l'idée que l'engin puisse s'écraser. Je fermai les yeux et essayai de me contrôler, les larmes me coulant sur les joues, mouillant le collet de mon chandail. J'avais envie de me lever et de me sauver en courant, mais j'étais plus en sécurité dans l'avion qu'en dehors. La fenêtre fut éclairée brièvement. L'orage était si près qu'il déchaînait son spectacle autour. Par réflexe, je fermai le petit rideau sur le hublot. J'étais mieux de ne rien voir. Je me roulai en boule sur mon siège, mettant mes mains sur mes oreilles, couvrant mon visage de mes cheveux. Pourvu que ce ne soit rien de grave.

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Ven 18 Avr 2014 - 5:07

Un voyage en avion :
quelques heures d'ennui coupées de quelques minutes de trouille

Mary B. Monster & Laurence Legay



Tout était calme et parfait. J'avais vraiment très hâte d'arriver sur le sol Américain pour pouvoir lui montrer la ville et tout les attractions qu'il pouvait y avoir. Nous pourrions même nous arrêter au Disney store si elle n'était pas trop fatiguée. J'étais persuadé qu'elle serait au paradis, surtout qu'il était plus grand que celui de Paris et puis j'allais pouvoir lui montrer sa chambre qu'elle allait sans doute bien aimé, car il faut l'avouer, j'avais laissé place à mon imagination pour la faire et connaissant Boo, c'était tout ce qu'elle désirait et même plus. Je continuais à lire mon roman, sans véritablement comprendre le sens des mots, trop distrait. Trop occupé à penser à une activité que nous allions faire et à penser si Vitani allait être là elle aussi.

Cependant, mon esprit changea rapidement de réflexions lorsque je commençai à sentir l'avion se secouer dans tout les sens. Je déposai rapidement mon livre sur mes cuisses pour attacher Boo, mais il tomba au sol à cause d'une trop grosse secousse. Finalement, après quelques secondes d'essai, je finis par remettre la ceinture à la petite, après d'avoir réussis à la faire asseoir correctement, mais je me pinçai l'index par la même occasion. Je n'avais jamais vu quelque chose de pareil et cela même si je prenais régulièrement l'avion pour le travail. Je ne sais pas si Boo avait vu une certaine inquiétude dans mon regard un peu plus tôt, mais elle s'était mit rapidement à paniquer et alla jusqu'à fermer le petit rideau du hublot pour ne plus voir l'orage. Une hôtesse de l'air passait dans chaque rangée pour demander aux passagers de boucler leur ceinture et de ne se lever en aucun cas. Aucun cas... Cela signifiait donc que mon roman allait rester dans l'allée pour un bon moment encore... C'était plutôt embêtant même si je ne risquais pas d'être capable de lire avec toutes ces turbulences.

« Ne t'inquiète pas Boo, tout va bien aller. »

Je ne sais pas si je t'entais de la rassurer ou bien me rassurer, mais je remis ma ceinture puis je lui pris la main et je la caressai doucement. Je paniquais intérieurement, j'avais l'impression que nous allions nous écraser au beau milieu de nulle part. Que je n'allais jamais revoir l'homme de ma vie et que pire encore! J'avais apporté Mary avec moi! C'était de ma faute si elle allait avoir cet avion comme cercueil!  Je m'en voulais tellement, je n'aurais jamais dû..! Voilà que je remarquais comment j'avais changé, à quel point cette petite m'avais changé. Désormais je ne pensais pas qu'à moi, c'était fou comment un enfant pouvait avoir un impact dans une vie! L'hôtesse finit par passer dans l'allée, qui me séparait de la femme et de son gosse qui se décrottait le nez, et ne me pu m'empêcher de lui agripper le bras pour avoir son attention.

« Hey, excuse me! Can I know what happen?

We have turbulences.

Yeah I feel that but they're critical? »

Je n'eus pas de réponse. Pas parce qu'elle avait décidé de ne pas me répondre, mais plutôt parce que l'avion  avait été si secouée que la femme tomba de tout son long sur mes jambes. À voir les traits de son visage et de sa marche rapide vers son propre siège, je crus comprendre que c'était bien le cas. Je me penchai alors directement sur Boo comme si je pouvais la protéger d'un quelconque danger. Je sentis alors une grande précision me pousser vers le siège en face de moi, mais je m’efforçai à garder Mary dans mes bras.

« Laurence t'aime. » avais-je soufflé en fermant les paupières le plus fort que je le pouvais comme si cela pouvait m'empêcher d'avoir mal à l’atterrissage forcé.

Alors que j'étais persuadé que c'était terminé, que nous allions mourir, je me sentis violemment pousser dans mon siège par la même force invisible que plus tôt. Le pilote semblait avoir réussit à vaincre l'orage qui se trouvait à l'extérieur par un quelconque miracle et tout revint calme, les turbulences de moins en moins fréquentes et lorsque le message fut fait pour nous donner la permission de nous détacher, tout le monde applaudit l'homme ayant les commandes, moi le premier. J'avais envie de pleurer, de rire et même de me lancer par un hublot tellement j'étais soudainement effrayé par l'avion. Je ne savais pas comment j'allais faire pour retourner travailler... Peut-être qu'une petite pause pour m'occuper de Boo serait la meilleure idée.

Je caressai longuement les cheveux bruns de la petite puis je me levai pour aller chercher mon livre qui avait glissé jusqu'à l'avant. C'est alors que je surpris la discussion du pilote et du copilote. À ce que j'entendais, ce n'était pas à cause d'un orage mal calculé, mais plutôt à cause du pilote qui s'était endormi. Je grinçais de dents et je m'approchai tranquillement du rideau marin pour mieux entendre la conversation, mais une hôtesse de l'air sortie et je fis mine de retourner à son siège.

Je m'approchai à nouveau de Boo et je lui redonnai les feuilles blanches et les crayons de cire qui n'avaient pas disparus sous les sièges avant.

« Ne t'inquiète pas chérie, ce n'est pas comme ça d'habitude. Tout ira bien la prochaine fois. »

Je ne voulais pas la traumatiser et puis je me voyais bien mal la laisser à Timon pendant que je partais à Londres ou Paris, surtout que je lui avais dit qu'il n'aurait aucunement besoin de s'en occuper. Alors que je lui tendais ses dessins, mon regard s'arrêta sur un dessin où un oiseau semblait être. C'était un flamant rose? Elle m'avait dessinée? Moi? Je souris.

« Ton dessin est magnifique Mary! » lui dis-je pour lui changer les idées. « Et pourquoi tu ne ferais pas un suricate brun? C'est comme une grande souris, mais qui se tient sur ses deux pattes arrières! Je suis sûr que si tu le donnes à un ami à moi, il va beaucoup l'aimer! »

Ça y était, j'avais décidé de présenté Timon à Boo comme étant un simple ami.

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Dim 20 Avr 2014 - 3:22


« Un voyage en avion : quelques heures d'ennui coupées de quelques minutes de trouille » Mary Boo Monster & Laurence Legay
Je résistais à toute insistance de la part de Laurence. Je ne voulais pas me remettre droite, je ne voulais plus être dans cet avion. Je voulais retourner chez Tati Mally, oublie ce voyage et faire reprendre comme avant. J'avais trop peur. Et je n'avais pas de porte de sortie à cette frayeur. Prise au piège dans un engin volant, où la solution serait pire que le problème. Alors que les demandes de Laurence se faisaient beaucoup fermes, je consentis à me rasseoir pour boucler ma ceinture. C'était pour me mettre en sécurité, enfin, ce qu'on pouvait en tirer comme sécurité, puisqu'un instant plus tard, une secousse fut si violente que je me sentis quitter mon siège de quelques centimètres avant d'y atterrir à nouveau, retenue par la courroie qui me couvrait presque tout l'abdomen. Bien que je n'ai pas monté assez pour toucher le plafond de l'avion, cela me fit terriblement mal lorsque je retombai, aux fesses et au dos, mais surtout à ma tête que je cognai contre le bras dur de mon banc. Les larmes me montèrent aux yeux, et reniflant un bon coup, je les empêchai de sortir à nouveau, essayant de faire une grande fille de moi. Les adultes, ça ne pleure pas. Laurence, il ne pleurait pas lui. Il n'avait donc pas peur. Il n'avait donc pas mal. Pour pouvoir être une grande personne il faut savoir ne pas pleurer. Comme ça, on est invincible, ou tout comme. Je voulais être une grande personne, forte, qui ne pleure pas comme un bébé.

Aille. Cela faisait beaucoup trop mal. C'était comme une brûlure sans avoir touché quelque chose de chaud. Je portai la main à ma tête et glissa mes doigts sous mes cheveux là où ça faisait mal. Je fis deux ou trois petits cercles sans faire de pression et je laissai glisser quelques larmes qui roulèrent sur mes joues. C'était beaucoup trop douloureux pour ne pas l'exprimer par les larmes. Je retirai ma main de sous mes cheveux et portai mes doigts juste sous mon nez. Je me détournai pour cacher le bout de mes doigts couverts d'une mince couche de sang à la vue de l'homme qui m'accompagnait et qui s'accrochait toujours, lui aussi, tant bien que mal à son siège. Je ne voulais pas qu’il s’inquiète d’avantage alors que notre voyage paisible se transformait en cauchemar. C’était un soulagement qu’il se soit retourné à ce moment pour poser une question à la dame en habit trop serré. Ils parlaient dans un langage que je ne comprenais pas. Ils baragouinaient, on aurait dit des Martiens ou des monstres qui communiquaient dans un langage secret. Non, pas des monstres. Même si j’étais jeune quand j’ai séjourné chez Minou, je comprenais tout de même ce qu’il me disait. Bon, je ne l’écoutais pas souvent, mais je le comprenais. Voyez le genre ? Un peu comme un chien. Mais maintenant j’écoute ein ! Pas tout le temps quand même, mais je fais de gros efforts ! C’est dur des fois de résister à aller explorer quand on nous dit de rester assis à rien faire. Saleté de curiosité !

C’est alors qu’il se pencha au-dessus de moi. Vite, j’essuyai mes doigts sur ma petite robe bleu marine pour qu’il ne voie rien et levai les yeux pour le regarder. « Laurence t’aime. » Malgré la secousse qui faillit me propulser encore une fois dans les airs, et cette fois mon front aurait probablement enfoncé le nez de Tonton Laurence à l’intérieur de son crâne, ce qui aurait été horriblement dégoûtant et triste, Tonton se trouvait beau, je ne voulais pas lui gâcher son visage il ne voudrait plus de moi, je parvins à lui sourire. Un sourire d’enfant à celui qu’il considérait comme son parent. Je voulus lever les bras pour lui faire un câlin, je les refermai dans le vide. Étonnée, je me retrouvai tout comme Laurence plaquée contre le dossier de mon siège par une main invisible et ultra puissante. Je réussis à tourner la tête et à regarder Laurence. « Boo aimer Laulau aussi. » C’était difficile de parler. Je sentais ma poitrine compressée, comme si quelqu’un serrait mes poumons dans un étau pour m’empêcher de respirer. Tout le monde applaudit. Je me laissai glisser, mollement, soulagée, vidée. Je venais de vivre la pire expérience de ma vie. Je ne savais même pas où la placer entre la fois où le méchant lézard avait essayé de m’avaler avec sa machine ou la fois où il m’avait surprise à l’espionner. Laurence se détacha. Moi, je soulevai le petit rideau rigide pour regarder à l’extérieur d’un œil anxieux. Tout était clair, les gros nuages noirs remplis de méchanceté et de danger étaient derrière nous, je pouvais encore les voir. Je leur tirai la langue en guise de vengeance. Piètre vengeance, mais vengeance tout de même. On fait avec ce qu’on a. Je ne trouvai pas mieux que de les humilier. J’aurais bien voulu leur donner la fessée, mais je crois que c’est interdit de sortir de l’avion, et qui plus est, je ne voulais pas retourner dans cette zone. Zone maintenant sur ma liste noire d’endroit à ne plus visiter. Jamais.

Je me retournai, mais Laurence avait disparu. Prise d’une nouvelle frayeur, peut-être il m’avait abandonné, il avait vu que je n’étais pas une grande personne, seulement un bébé qui pleurait toujours, je me détachai et me hissai debout sur mon siège avant de l’apercevoir vers l’avant de l’avion. Je voulus rester ainsi, pour m’assurer qu’il ne se sauvait pas, où aurait-il pu aller d’ailleurs mais on pouvait s’attendre à tout avec lui, mais une hôtesse me somma de me rasseoir. Et sans se gêner, elle s’approcha et me demanda si je ne voulais pas l’accompagner aux toilettes. Je la regardai d’un air surpris, sans comprendre. Jusqu’à ce que je reprenne ma place. Oups. J’avais eu si peur, que j’avais fait pipi dans mes culottes. Maintenant la pression descendue, je m’en rendais compte. Ce que cela pouvait être insupportable. Les yeux plein d’eau de honte et de peine, mes collants m’irritant la peau, l’odeur me faisant plisser le nez, je secouai la tête. Je ne voulais pas qu’une inconnue s’occupe de moi. On m’a toujours dit de me méfier et c’était à ce moment que je mettais en pratique mes leçons de vie. « Je vais demander à mon papa, merci. » murmurai-je d’une petite voix au même moment où le concerné revenait prendre sa place. Je croisai les jambes et mordis mes lèvres en un sourire gêné. « Ne t'inquiète pas chérie, ce n'est pas comme ça d'habitude. Tout ira bien la prochaine fois.» J’hochai la tête, faisant mine de comprendre. Je l’espérai bien ! Parce que lorsque je voudrai retourner voir Tati Mally il me faudrait reprendre cet engin et je tenais un minimum à ma vie ! Que cinq ans et trois quart de vécu ! Je ne voulais pas que cela s’arrête tout de suite. Je voulais revoir Minou ! Peut-être que là où nous allions il y avait un placard qui m’amènerait chez lui ? Il fallait que j’essaie.  . « Ton dessin est magnifique Mary! Et pourquoi tu ne ferais pas un suricate brun? C'est comme une grande souris, mais qui se tient sur ses deux pattes arrière ! Je suis sûr que si tu le donnes à un ami à moi, il va beaucoup l'aimer!.» Je lui souris joyeusement et pris les feuilles pour les remettre sur ma petite tablette. Je repris une feuille blanche et entrepris de dessiner ce qu’il m’avait décrit.

Cela me prit du temps, mais je crus bien m’en sortir. Ce n’était pas parfait, pas comme mes fleurs, mais j’étais fière. J’avais hâte de le montrer à son ami. Devais-je le signer ? Et lui mettre des bisous ? Peut-être j’allais le blesser si je ne le faisais pas. Je pris un crayon bleu et un crayon mauve et écrivis « Boo xoxox » comme une gardienne m’avait montré un jour, alternant les couleurs qui ressemblait au poil de Minou. Je le tendis à Laurence, fière de mon œuvre. Ouf. La tête me tournait tout d’un coup. Je crois que j’avais bougé trop vite. Je décidai donc d’arrêter le dessin. Je posai ma tête contre le bras de Laurence et dormis le reste du voyage. J’en avais besoin.

Je fus réveillée par une douce secousse. Laurence se levai et tout le monde s’agitai dans l’avion. Je regardai par le hublot et vis le stationnement pour engins volants. J’avais envie de pleurer de bonheur. Enfin, c’était fini ! J’allais pouvoir aller courir ! Sans attendre mon Tonton, je me faufilai entre les jambes des passagers, et courut jusqu’à la sortie. Les hôtesses me saluèrent poliment, mais je les entendis rigoler lorsque celle qui avait remarqué ma fuite leur chuchota à l’oreille. Mais je m’en fichais. Je continuai de trottiner dans le couloir gris et bondé, passant entre des jambes, me collant d’autres fois contre le mur. J’en avais oublié d’attendre Laurence à la sortie. Mais je ne pus aller bien loin. Un homme en uniforme m’arrêta prestement. Il me regarda longuement sans rien dire, fixant le côté droit de mon visage. Il sortit une serviette de sa poche et m’essuya la joue. Il me demanda ensuite où était mes parents. « Chez moi, mais mon autre papa il est dans l’avion. » répondis-je, pointant du doigt derrière moi. Il me dévisagea d’un drôle d’air, comme si je venais de dire une stupidité. Mais je disais la vérité !  Il se redressa et m’informa qu’il l’attendrait avec moi et que je devais l’avertir quand il allait sortir. J’attendis donc, tenant la main de celui qui était un pilote, parce qu’il avait le même habit que celui qui avait conduit notre avion, et lorsque je vis Laurence, je me mis à sautiller sur place pour aller le rejoindre. « C’est lui ! C’est lui mon papa ! » m’exclamai-je, pointant à nouveau du doigt, visant l’homme aux cheveux bruns qui tenait son roman et mes feuilles de dessins dans une main. « Je peux y aller maintenant ? » Il hocha la tête, libérant mes doigts. Je courrai vers Laulau et lui entoura la jambe de mes bras. « Le monsieur, le pilote là-bas, il veut te parler qu’il m’a dit. » J’entraînai Laurence dans la direction du pilote et m’arrêtai devant, serrant dans ma main les doigts de mon nouveau papa.

Le pilote me jeta un regard et reporta ensuite son attention sur Laurence. Il parla d’une voix grave, l’informant que j’avais une blessure à la tête, que je devais probablement avoir besoin de points de suture et que j’avais probablement fais une commotion cérébrale. Mais de quoi il parlait ? Je ne comprenais rien ! Quand il m’avait demandé si j’étais étourdie et que j’avais répondu oui, après lui avoir raconté l’accident dans l’avion, je n’aurais pas cru qu’il jouerait au docteur et qu’il le dirait à Laurence qui allait sûrement se fâcher parce que je n’avais pas fait attention comme d’habitude. Je baissai les yeux et regardai mes pieds. Il lui dit aussi que je devais rapidement changer de vêtements, parce que j’avais eu un accident pipi et que ça allait brûler ma peau d’enfant et que je puais aussi. Je relevai la tête et le fixai méchamment. C’était même pas vrai ! Enfin, si mais pas tant que ça !!

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Lun 5 Mai 2014 - 0:31

Un voyage en avion :
quelques heures d'ennui coupées de quelques minutes de trouille

Mary B. Monster & Laurence Legay



Le dessin que Boo m'avait fait était joli. Non pas qu'il méritait d'être dans un musé parce que c'était un chef-d’œuvre, mais plutôt parce que c'était d'un regard paternel et aimant que je le regardais. J'étais tout de même sûr que Timon allait apprécié le dessin que Mary avait fait pour lui alors qu'elle ne le connaissait toujours pas. J’espérais qu'il l'aime autant que moi et que la petite allait rapidement se sentir bien à New-York. C'était bien pour cela que j'allais l'inscrire à la maternelle, je voulais qu'elle se fasse des amies et qu'elle puisse grandir comme une enfant normale même si elle n'avait pas ses véritables parents avec elle. Elle n'avait que des personnages Disney dans sa vie, mais eh! Qui avait dit que les personnages Disney ne savaient pas s'occuper d’enfants? Certains d'entre nous en avait dans leur dessin animé et puis, Disney est bien une société pour enfants, nous sommes donc autant sinon plus qualifier que les gens normaux pour nous occuper des gamins! Je pliai la feuille de papier que la brunette m'avait tendu puis je la mis dans la poche intérieur de mon complet pour laisser Boo s'accoter la tête contre moi.

Elle dormi pour le restant du trajet pendant que je tentais de lire mon roman qu'avec le bras qui m'était libre. Finalement le temps de l'atterrissage arriva et les passagers purent enfin se lever. Mary se réveilla sans même que j'aille besoin de le faire et je pu finalement sortir de mon siège et bouger mon bras qui commençait à être douloureux puisque je ne l'avais ps bougé depuis plus de trois heures. La gamine se leva à son tour, mais ne m'attendis aucunement et se mit à se faufiler entre les jambes des autres passagers pour se retrouver hors de mon champs de vision. Je voulus la rejoindre rapidement, mais un homme m'arrêta avec son bras et me dit de me calmer d'un air autoritaire. J'ouvris la bouche pour lui expliquer la situation, mais mon regard autoritaire m'empêcha de dire quoique ce soit. Je restai donc derrière lui en étirant mon cou du plus que je le pouvais dans l'espoir de trouver Mary. Mon cœur de père paniquait, mais mon cerveau me disait de me calmer et qu'il y avait bien des employés qui surveillaient les sortis et qu'ils n'allaient pas laisser Mary partir toute seule, surtout pas une enfant venant de Paris et qui ne devait pas comprendre l'anglais.

Je finis par sortir de l'avion et je retrouvai Boo qui vint elle-même me rejoindre pour m'agripper le petit doigt avec sa main et me tira jusqu'à un homme en uniforme. *Hellooo darling* ... J'avais toujours eu un faible pour les hommes en uniforme. J'adorais quand Timon allait travailler... Bon, ce n'était pas un uniforme de marines ou de pompiers, mais il était en uniforme et j'avais bien du mal à le laisser partir. L'homme me fit part de sa crainte qu'elle aille une commotion cérébrale et je ne pris aucune chance, je préférai prendre Mary dans mes bras avant qu'elle ne s'écroule au sol et que sa blessure soit pire... Et c'est à cet instant que je réalisai qu'elle sentait l'urine. Elle s'était échappée ..? Mais pourquoi ne m'avait-elle simplement pas dit qu'elle avait envie..? Oh, mais peut-être que c'était durant le... Presque crash.... J’acquiesçai puis je le remerciai de m'avoir avertis et je partis chercher les valises de Boo et j'appelai un taxi pour qu'il nous porte à l'hôpital.  

Alors que nous attendions le taxi, je me dirigeai vers les toilettes des hommes avec les valises de la petite puis je l'enfermai dans une des seules cabines avec une petite robe lilas, un collant blanc et des sous-vêtements propres puis j'attendis qu'elle soit changée et je mis ses vêtements sales dans un sac en plastique que je refermai avec un double nœud. Je la repris dans mes bras et la collai contre mon torse pour qu'elle s'agrippe à mon cou et pour avoir un bras de libre pour transporter ses affaires jusqu'à l'extérieur où le taxi était déjà là.

« I almost left. I don't have all the day for you, you know.

Yeah, sorry,  we had a little problem... But it's okay now. N'est-ce pas chérie? »

Je glissai ma main sur la tête de Mary et je lui embrassai pour ensuite l'attacher et mettre ses petites valises dans le coffre arrière du véhicule. J'indiquai à l'homme que je voulais aller à l'hôpital puis après une dizaine de minutes nous y arrivâmes. Je sortis du taxi avec Boo dans les bras et je demandai au chauffeur de transporter les bagages à l'intérieur puis je lui payai le trajet plus un pourboire pour ce qu'il venait de faire. J'allai alors inscrire Mary à l'hôpital et je dû inscrire mon nom comme étant le père et elle hérita alors de mon nom de famille qui n'était peut-être pas tout à fait celui qu'elle aurait désirée avoir.. Après, ce n'était que sur ses papiers d'hôpital!

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Lun 12 Mai 2014 - 2:24


« Un voyage en avion : quelques heures d'ennui coupées de quelques minutes de trouille » Mary Boo Monster & Laurence Legay
Je voulais le rendre fier. Je voulais être certaine que son ami aimerait mon dessin. Je m'y appliquai, malgré les soubresauts, des plus furtifs aux plus évidents, de l'avion. Je ne pouvais m'empêcher de me crisper à chaque mouvement latéral et à chaque changement de vitesse. Cela faisait très peur. Je n'aimais pas ça. Plus jamais je n'embarquerai dans un tel engin c'était assuré. Sur ma feuille de papier, cela ne parut pas cependant. Une chance ! Je ne voulais pas gâcher le cadeau à l'ami de Laurence qui aimait les sourichats. C'est pas ça ? Ah bon, je ne m'en souviens déjà plus. Peut-être que mon cerveau ne prenait plus les informations avant d'avoir dormi, parce qu'il était trop secoué, lui aussi, par les turbulences survenues ? Alors que j'avais fini et que Laurence approuva la justesse de mon dessin, je devrais peut-être songer à faire carrière là-dedans qui sait, je le vis le plier et le mettre dans une poche de son complet. Je dois avouer qu'un moment, j'eus penser qu'il me dise qu'il était horrible et ne le déchire. Bah quoi, c'était la première fois que je dessinais cette créature là, je n'avais pas de pratique ! Et dans un avion en plus ! En plein vol ! Oh lala, j'espère que son ami va l'aimer. Mais si ! Il va adorer, c'est certain. Tout le monde aime les dessins et autres gribouillis d'enfants, non !? Moi, au moins, je ne faisais pas que mettre mes empreintes de pied plein de peinture sur un bout de papier. Je vaux mieux que ça ! Même si j'ai de jolis pieds, ils sont tous petits, je préfère représenter des animaux. Ou des fleurs. Des fleurs, c'est facile. « Fafa bébé lala :D »

Mes yeux se fermaient. Pourtant j'avais bien dormi la nuit dernière et j'avais passé l'âge des siestes l'après-midi. Enfin, la sieste de tous les jours, je ne pouvais pas dire non à une de temps en temps pour m'éviter d'aller ranger ma chambre. Malgré tout, j'avais tout de même sommeil. Je posai ma tête contre le bras de Tonton Laulau. C'était drôle. Il était comme mon papa. En plus drôle. Et plus bizarre. Mais je l'aime comme j'aime mon papa. Je m'ennuie de mon papa. Beaucoup. Mais moins quand je suis avec Laulau. C'était comme un deuxième papa. Mais sans de maman qui vient avec. Ce qui faisait un peu vide encore. Parce que ma maman est loin. Ou peut-être pas, je ne sais pas exactement à quelle distance nous sommes de chez moi. Mais peut-être... peut-être était-ce unE amiE. Une amie dans le sens de maman. Il était vraiment complet, Tonton  Laulau. Une nouvelle maman. Une deuxième nouvelle maman. Tati Mally, s'était tout comme aussi. J'aime avoir plein de papa et de maman. C'est agréable. Plus d'amour, plus de bisous, plus de câlins, plus de mots doux, plus de déjeuners, plus de cadeaux à mon anniversaire, plus de cadeaux à Noël, plus de chocolats à Pâques... Et j'en passe ! C'est super plein de parents différents qui ne se connaissent pas !

À ce moment, mes pensées furent tout autre. Je crois que j'ai fait un rêve. Un drôle de rêve, à mi-chemin entre le rêve et le cauchemar. Je rêvai que je retrouvai Minou. Qu'il était petit, rouge et en forme de rat et qu'il disait s'appeler Minou, qu'il était mon papa et que madame la chouette à un oeil et qui était rose à pois verts était ma maman. J'aime beaucoup les parents, et Minou me manque, mais pas à ce point-là. Je voulus me débattre, sortir de cette horrible vision, mais tout ce que je réussis à faire, c'est grogner. Du moins, jusqu'à ce que Laurence décide de se lever. Tout le monde semblait affairé à vider les compartiments au-dessus des sièges. N'ayant rien que je puisse amener moi-même, étant donné que Tonton Laulau avait tout mis dans une grosse valise qui se trouvait quelque part dans le ventre de l'avion, je pus donc me faufiler dehors. D'accord, j'aurais du attendre Laurence. D'accord, j'aurais du être polie avec les hôtesses de l'air. Non, je n'aurais pas du leur tirer la langue. Si j'avais été plus vieille et que j'avais eu le droit, je leur aurais fait un sermon, ce n'est pas gentil de rire des gens comme ça, surtout quand ils ont eu trop peur, la peur de leur vie presque, et qu'ils ont fait pipi dans leur collant ! C'est méchant et pas gentil et vilain et ... et ... Je ne trouve plus de synonymes, je manque de mots, vivement mon retour à l'école, j'ai vraiment pensé ça, juste pour pouvoir les disputer avec des mots de grande pour être comprise et pour être sévère. De toute façon, elles étaient loin. Et moi, ben un monsieur m'avait empêché d'être encore plus loin. Ce n'était pas normal qu'une enfant se balade toute seule dans une gare à avion ? En effet, non ce ne l'était pas vraiment, mais je fis comme si de rien était, pour ne pas qu'il sache que je savais qu'il avait raison. Ces adultes. Ils ont raison une fois et ils enflent de la tête, croyant qu'ils ont toujours raison. N'importe quoi.

Je fus contente de voir Tonton Laurence arriver. J'en avais assez d'être avec ce pilote trop stricte qui me serrait la main trop fort. Ils parlèrent dans le même langage, du moins c'est ce que j'en déduisis parce que certains mots se ressemblaient, que Laurence avait parlé avec une des dames de l'avion. Encore une fois, je fis une mine boudeuse. Je voulais comprendre moi aussi, savoir de quoi il était question. Et vu leurs maints regards lancés dans ma direction, je savais bien qu'ils discutaient à mon propos. Ce qui m'inquiétait surtout était la mine grave de mon accompagnateur qui me prit dans ses bras. Je fis la grimace. Oh oh, il n'allait pas aimer l'odeur. Justement, il fit la grimace lui aussi. Je cachai mon visage derrière mes petites mains menues. Vaine tentative puisqu'il ne me lâchait pas du regard. L'autre homme fit un signe de tête et s'en alla. Nous en firent de même. Pour faire diversion, je soulevai mes mains et à deux pouces du visage de Laurence, je lui décernai mon plus beau sourire. « BOO ! » Je rigolai, comme si c'était la blague de l'année. Je voulais juste qu'il ne soit pas fâché contre moi. J'avais fait pipi dans mes culottes, il allait falloir les laver et vite. L'odeur était horrible et difficilement supportable. Il allait me gronder. Mais je ne veux pas me faire gronder. Je n'ai pas fait exprès. Il me posa à terre. Je restai près des portes automatiques et coulissantes. Je jouai doucement dans mes cheveux. Puis il revint vers moi. Je fus soulagée qu'il ne me laisse pas là. J'aurai été bien embêtée. Et triste. Et je n'aime pas être triste. Je n'aime pas sentir mauvais non plus. Tout le monde me regarde. Et ils ne me regardent pas comme si je mange de la colle ou si je me mettais le doigt dans le nez, je crois que cela aurait été moins pire. Personne n'osait passer près de moi. J'aurais voulu me cacher six pieds sous terre. Au lieu de cela, Laurence me cacha dans une cabine de toilette. Il avait si honte qu'il allait me laisser là ? Lorsqu'il me passa des vêtements sous la porte, je compris qu'il voulait que je me change. D'accord, j'ai exagéré mais tout de même ! Son comportement faisait peur. Il ne disait pas un mot. Ce qui n'était pas normal, pour Tonton Laulau qui parlait tout le temps ! Plus que moi, par moment ! Si je vous le jure ! J'enlevai mes vêtements, et changeai d'abord mes sous-vêtements, cela va de soi. Puis, je pris mes collants et les regardai longuement, avant de me les mettre sur la tête, de passer un bras dans un des espaces pour une jambe et de tirer pour que le tissu qui couvre le bassin me descende jusqu'au ventre avant de sortir de la cabine en grognant. « RAWR ! RAWR ! Hihi ♥ »J'imitai le grognement de Minou ♥ En plus doux. Je ne fis que quelques pas, de peur de foncer dans le comptoir, et rebroussai vite chemin, en étendant une voix qui n'appartenait pas à Laurence, et qui ne parlait pas ma langue. Un autre extraterrestre. J'étais donc la seule qui ne connaissait pas ce code secret ? En rigolant toute seule, je finis de m'habiller. J'aurais bien voulu rester costumée, mais Laurence ne semblait pas avoir la tête à rire. Et puis de toute façon, j'y voyais rien et j'avais mal à la tête. Je me vêtis correctement. Je sortis de la cabine me tenant la tête à deux mains. Ailleeee. Je sentis la bosse qu'avait formé le choc dans l'avion. Je frissonnai en glissant mes doigts le long de la plaie. Ouch. J'avais vraiment mal. Pourvu que cela guérisse vite.

Nous sortîmes dehors. Un homme nous interpella, et Tonton Laulau lui répondit. « Yeah, sorry,  we had a little problem... But it's okay now. N'est-ce pas chérie? » J'en avais assez de rien comprendre. Je sus qu'il s'adressait à moi dans la langue que je connaissais parce que je doute qu'il appelle un inconnu « chérie ». Outre ce morceau de phrase je n'avais rien compris. ENCORE. « Weeeeeeeh ila feomna oepfan dak pa. » Tout ce que je trouvai à répondre, était ce charabia que je trouvais particulièrement semblable à celui parlé il y a de cela à peine quelques secondes. Je croisai mes bras sur ma poitrine, et fit la moue. Comme seule réponse, Laurence me prit à nouveau dans ses bras pour me placer dans la voiture après m'avoir embrassé le front. Je ne pus résister à lui sourire, moi aussi. Puis, il vint quelques instants plus tard prendre place près de moi. Nous fîmes quelques minutes de route avant de nous arrêter devant un grand bâtiment avec des gens en uniforme qui en sortaient et qui entraient.  « Drôle de maison ... »lâchai-je, curieuse d'entendre les explications de Laurence. Nous débarquâmes sur le trottoir, et il me prit la main pour me guider à l'intérieur de l'Hôpital. Oh oh. Ça ne sentait pas bon. Et ce n'était plus moi, je me suis changée. Je regardai Laurence qui remplissait une liasse de papiers quelconques. Pourquoi étions-nous ici ? Pourquoi, lorsqu'il eut terminé, des gens que je ne connaissais pas et ne comprenais pas ENCORE vinrent me chercher pour me mettre sur une table roulante ? La couverture n'était même pas douce !  « Papa Laurence !! Qu'est-ce qui se passe ? » Je n'avais pas fini de poser mes questions qu'un jeune homme me mit un bâton dans la bouche, poussant pour que je garde la bouche ouverte, auscultant le fond de ma gorge, puis mes yeux. Il me montra ensuite deux doigts. Haussant un sourcil, je lui répondis par le même geste. Après quelques notes, il prit Tonton Laurence à part et lui parlait, puisque naturellement, je ne les comprenais pas. Puis, ils partirent tous. Je restai seule avec Laurence.  « On peut y aller s'il-te-plait ? » Je restai là, mollement assise sur ma table-roulante-avec-la-doudou-même-pas-douce, dans le couloir. Je voulais rentrer à la maison. Peu importe elle était où.

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Mer 14 Mai 2014 - 2:37

Un voyage en avion :
quelques heures d'ennui coupées de quelques minutes de trouille

Mary B. Monster & Laurence Legay



Boo ne semblait pas vraiment réaliser ce qu’il se passait. Je ne sais pas vraiment si c’était une bonne chose ou si je devais lui expliquer que l’incident dans l‘avion lui avait peut-être causé une commotion cérébrale. Je préférai ne pas lui dire. De toute façon, elle ne savait pas ce qu’était une commotion cérébrale et j’allais sans doute plus la faire paniquer… Et ce n’était pas la meilleure idée avec son état de santé. Je terminai de remplir les quelques papiers pour son admission, puis j’allai la rejoindre et quelques infirmiers arrivèrent avec une civière et firent monter la petite dessus. Celle-ci semblait vraiment paniquer et m’appela même papa, une chose que je n’aimais pas vraiment, mais cette fois-ci je ne dis rien, je savais qu’elle avait peur et je comprenais bien. Je crois qu’à son âge j’aurais aussi paniqué… Quoique je ne sache pas vraiment, elle avait techniquement pratiquement la moitié de mon âge quand j’y pensais.

« T’en fais pas Mary, tout ira bien. C’est de gentilles personnes, elles sont là pour ton bien. »

Je n’avais pas pu dire autre chose, ma voix se coupa quand je vis les médecins se mettre à la toucher, vérifier son pouls, ses yeux, sa gorge et ses oreilles avec une délicatesse quasi inexistante. J’avais envie de leur dire de faire plus attention, mais Boo ne semblait pas avoir mal et ils étaient des professionnels, ils savaient bien ce qu’ils faisaient et ils avaient sans doute perdu leur délicatesse avec les années. Un médecin posait de nombreuses questions à la gamine qui n’était malheureusement pas capable d’y répondre vu son ignorance de la langue du pays.

« Are you dizzy, darling?

She doesn’t understand english… but I can answer for her. I think she's dizzy; She can't walk too much...

She can't or you don't want...? »

Je ne su pas répondre. En fait, j’étais paniqué. J’étais une vraie mère poule. Non. Père poule. Ça l’existait? Ah et puis je m’en fichais, j’étais hyper inquiet. J’étais un mauvais père? Est-ce que Charlie allait être bien avec moi? Je commençais à douter sur ma capacité à m’occuper d’un enfant… Si j’avais su le faire, jamais Boo n’aurait eu sa blessure. Après quelques minutes d’examen fait directement sur la civière, un autre médecin m’informa que Boo ne faisait qu’une commotion cérébrale de premier degré et qu’elle allait être remise sur pied d’elle-même au cours de la soirée. Je poussai un long soupir de soulagement et j’allai la rejoindre et je la pris dans mes bras pour la descendre du lit.

« Oui, on peut y aller, tu n’as rien de grave… »

Le médecin me prit cependant le bras pour avoir mon attention et me tendis une bande de maintien pour poignet en me disant que ma protégée s’était foulée le poignet et qu’elle devait le porter pour deux ou trois semaines. J’acquiesçai puis je me penchai vers elle pour lui prendre le bras et je le lui mis en lui expliquant :

« Ça l’a un peu secoué dans l’avion et le docteur voudrait que tu portes ça pour t’empêcher d’avoir mal au poignet, d’accord? Tu ne l’enlève pas si Laurence ne te dis pas de l’enlever, c’est clair ma chouette? »

Je pris les petites valises de la brunette puis je tendis ma main pour qu’elle me la prenne et je l’amenai avec moi à l’extérieur du bâtiment pour prendre un taxi qui était déjà garé en face et qui attendait un client. Je refis le même manège que plus tôt : j’attachai Mary, mis ses valises dans le coffre arrière puis j’allai la rejoindre et je donnai l’adresse de mon appartement pour que le chauffeur nous y conduise. Tout restait pareil, même le stress que j’avais et qui nouait mon estomac. Certes, ce n’était plus pour la même raison, mais je stressais toujours autant. J’espérais que Mary aime Timon et Vitani, mais surtout Timon et j’espérais qu’ils l’aiment autant que moi je pouvais aimer cette petite boule d’énergie.

Nous arrivâmes finalement et c’est presque à reculons que j’entrai dans l’immeuble et que je montai les escaliers pour finalement se retrouver face à la porte de mon nouvel appartement. Je fouillai dans ma sacoche puis j’en sortis finalement mon trousseau de clefs et j’insérai la clef de l’appartement dans la serrure pour tourner lentement la poignée et je poussai la porte. Un large sourire un peu forcé apparut sur mon visage.

« Timoooooooooooon?! We're heeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeere! »

J’entrai puis je déposai les valises un peu plus loin et je me retournai vers Mary en lui faisant un clin d’œil.

« Aller chérie, tu peux entrer, on ne va pas te manger, ce n’est pas encore l'heure dîner. »

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Timon S. Merkat
Timon S. Merkat
Je vais pas me déguiser en Vahinée!
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PHOTO D'IDENTITE : Un voyage en avion : quelques heures d'ennui coupées de quelques minutes de trouille [PV Boo] Bro_bro_blub
Un voyage en avion : quelques heures d'ennui coupées de quelques minutes de trouille [PV Boo] Giphy
Un voyage en avion : quelques heures d'ennui coupées de quelques minutes de trouille [PV Boo] Giphy
DESSIN ANIME D'ORIGINE : Le Roi Lion
ÂGE DU PERSONNAGE : environ 43 ans d'humains
COTE COEUR : Les insectes, parce que sinon mon coeur est en miette
OCCUPATION : Pleurer ma solitude caché au sous sol du bar avec les araignées
LOCALISATION : surement au T & L's Bar
HUMEUR : Hakuna Matata, enfin on essai
COULEUR PAROLE : #006600
PRESENCE/ABSENCE : fidèle au poste o/
DOUBLES COMPTES : Hadès, Mally, Ian, Kevin, Dayhun & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Neil Patrick Harris & Gaekey
MON ARRIVÉE : 06/04/2013
MON VOYAGE : 2405
POINTS : 1127
Sam 17 Mai 2014 - 14:39

quelques heures d'ennui coupées de quelques minutes de trouille


Laurence était partit. Bon partit chercher Boo et ça ne faisait qu’une journée, mais le fait était qu’il n’était plus à l’appartement depuis plus de vingt-quatre heures. Ce qui faisait une journée bien calme sans le flamant rose! Un moment de tranquillité que Timon exploita pour se reposer et faire les derniers préparatifs avant l’arrivée de la gamine… Comme expliquer à Vitani de ne pas la terroriser et des trucs comme ça. Il faisait par la même occasion un peu de trie dans ses pensées parfois confuses. Il faut dire que de penser à Laurence, c’était certainement pas de tout repos vu tempérament du brun. Bah quoi? Il n’était pas non plus très calme dans la vie, donc logique qu’il continue d’être perturbant même en n’étant pas là! Malgré les comportements particuliers de l’homme, le blond ne pouvait s’empêcher de vouloir être avec lui. Certes son amoureux était fou, mais il faisait de son mieux pour s’améliorer, tout comme Timon faisait de son mieux pour être moins coincé. Ils étaient un couple plutôt mal assortie en ce qui concernait leur comportement, même si à l’extérieur, tout pouvait sembler normal… parfois.

S’il avait eut une voiture, Timon serait allé les chercher à l’aéroport, mais il n’avait même pas de permis de conduire! À quoi ça lui aurait servit alors qu’il y avait le transport en commun à toute heure du jour et les taxis qui ne demandaient que ça de vous transporter! Il aurait aussi pu aller les chercher en taxi d’ailleurs, mais payer pour y aller et pour revenir? Ce n’était pas un peu jeter l’argent par les fenêtres? Pas que le blond était à l’argent, mais il n’en avait pas tant et ses réserves étaient passées dans ce nouvel appartement et le déménagement… Et puis de toute façon les vols avaient souvent du retard et il préférait s’inquiéter chez lui qu’en publique… Bah quoi? Ici il n’y avait personne pour lui jeter des regards meurtriers pendant qu’il tournait en rond… Bon il y avait Vitani, mais elle n’était pas là, donc ça allait…

Non ça allait pas! Pourquoi ils n’arrivaient pas? Ils auraient déjà du être là! Ils pouvaient être coincé dans le trafique, ce qui aurait été fort probable… mais Laurence avait pu se faire arrêter à la douane à cause de ses médicaments qui pouvaient passer pour de la drogue s’il n’avait pas ses prescriptions…. L’avion pouvait s’être plantée… ou avoir été détournée! Et si cette fille, Mallymkun les avait retenus parce qu’elle ne voulait plus se séparer de Boo? Il paraissait que la blonde était folle, qui savait ce qu’elle pouvait faire?

Tellement concentré dans ses pensées, il sursauta lorsqu’il entendit la voix de Laurence qui l’appelait. Il n’avait pas entendu la porte! Il faut dire que contrairement à celles de son ancien appartement, les portes ne grinçaient pas ici. Ce qui était bien pour ne pas réveiller les autres en pleines nuit… Par contre il n’entendait plus quand les gens entraient. Il se dirigea rapidement vers l’entré en chassant son inquiétude de son mieux.

- Finally you are there! I was a little bit worry about that... You know my “love” for the planes....


C’était un peu de sarcasme, puisque Timon avait une trouille pas possible de ces engins… Du genre qu’une fois de retour sur le plancher des vaches, il se couchait au sol en refusant de se relever… Voler accroché aux pattes d’un oiseau, ça allait, car il savait que Pumba était là pour le rattraper, mais un avion, personne ne pouvait attraper ça! Mais surtout personne ne le voulait, parce que c’était bien trop lourd… Bon assez penser à ces appareils, il devait saluer la nouvelle venue et essayer de prononcer les quelques mots de français qu’il avait appris sans trop les démolir avec son accent terrible :

- Bon jour Boo. Tu avoir fais beau trajet? Excuse my mauvais french.


Il s’était accroupi pour lui parler, remarquant un atèle à son poignet, c’était étrange que c’était-il passé? La folle de Paris l’avait rendu en mauvais état ou c’était arrivé en venant ici? Il lui sourit tout de même. Il aurait bien voulu lui demander directement à elle, mais il ne trouvait pas les mots! Il lui faudrait vraiment des cours, puisqu’il n’était pas très clair non plus dans ce qu’il avait essayé de dire précédemment. Il se releva donc, s’adressant à Laurence :

- What happen to her? How she’s injured her wrist? It’s this damn plane?

Timon avait garder un ton neutre pour ne pas inquiéter la jeune fille, après tout, ça ne devait pas vraiment être grave s’ils étaient là! Sauf qu’il avait besoin de savoir ce qui se passait. Il prit la valise de la jeune fille en souriant:

- Viens regarder ton chambre!


Le blond espérait que pendant qu’elle visiterait l’endroit, il pourrait parler avec Laurence un peu. Il ne savait pas non plus si elle comprenait un peu l’anglais ou pas du tout. SI Laurence et Mallymkun le parlait, ils avaient du lui en montrer quelques mots, non?





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Mer 4 Juin 2014 - 19:26


« Un voyage en avion : quelques heures d'ennui coupées de quelques minutes de trouille » Mary Boo Monster & Laurence Legay & Timon S. Merkat
Je n'en pouvais plus. Je ne voulais plus attendre sur ce lit mobile sans même une couverture douce et agréable à toucher. Je voulais rentrer à la maison, dormir et me réveiller que pour manger le petit-déjeuner. Oui, j'ai faim. Et alors ? C'est un besoin naturel et avec toutes ces émotions, ça m'a donné un petit creux. Non, un géant creux plutôt. Est-ce qu'i y a le service au table ici ou on doit se trouver de la nourriture tout seul ? Parce que je n'y verrais aucun inconvénient. En fait, je pourrais même me lever dès maintenant, chercher à manger et m'en aller. Cela aurait été un bon plan si ça n'avait pas été de Laurence qui me surveillait de très près, de trop près quand même s'était presque s'il ne voulait pas s'asseoir sur mes genoux pour que je le rassure que j'allais bien ! Je lui avais bien dit que j'allais bien, mais il ne me croit pas. La vérité sort de la bouche des enfants à ce qu'on dit ? Pourquoi est-ce qu'il ne m'écoutait pas ? Je ne suis pas une menteuse !

Je voulus descendre, partir, mais il y avait un autre problème. Je ne savais même pas où j'étais. Ah si, dans un hôpital dans une grosse pomme. Si vous voulez mon avis, on a plus l'air dans une ville beaucoup plus agitée que Paris, beaucoup plus grise avec des immeubles qui n'en finissent plus de monter jusqu'au ciel, je voudrais bien aller jusqu'en haut pour toucher aux nuages, ils ont l'air si doux, je les avais remarqué par la fenêtre du taxi, et des gens partout. Il y avait aussi beaucoup de bruits de Klaxon. J'ai bien voulu participer à la cacophonie, mais le chauffeur n'a pas apprécié que je veuille toucher à son volant. Il m'a crié dessus dans cette langue bizarre que je suis la seule à ne pas comprendre. Peut-être était-ce un enlèvement ? Un kidnapping par des extra-terrestres ! Et Laurence était leur chef, il leur donnait toujours des ordres ! En tout cas, il prenait sa voix de « Vous faites ce que je dis ou je fais une crise ! ». Oh mon dieu ! Et Tati Mally qui pense que je vais bien ! Et, et, et moi ! Moi qui suis tombée dans le piège ! Comme une idiote ! Comme un de ses personnages idiots d'un film qui ne voit rien venir et à qui on crie dessus même s'il ne peut pas nous entendre ! Je suis comme eux ! Il faut dire, que je les comprends, on ne voit vraiment rien venir jusqu'à ce que cela nous saute au visage. Il était trop tard. Je ne pouvais plus rien faire pour m'en sortir. J'allais mourir.
Je posais mes mains à plat contre le matelas dur de la civière. J'étais prête. Je devais sauter et courir du plus vite que je pouvais. Mais aussitôt que je mis mon poids dans mes bras pour me propulser, je sentis une douleur lancinante qui m'en empêcha. Du moins, qui m'empêcha de prendre un élan correct pour atterrir correctement. Tout ce que je réussis à faire, fut de gémir de douleur et de perdre l'équilibre pour tomber en pleine poire contre le sol froid et lisse du couloir. « T’en fais pas Mary, tout ira bien. C’est de gentilles personnes, elles sont là pour ton bien. » J'avais envie de crier que ce n'était pas vrai, que ce sont des mensonges et que ce ne sont des gentilles personnes qu'avec lui parce qu'il est leur chef et que moi je ne suis qu'un otage. Cependant, un monsieur en blouse blanche avec un calepin brun s'approcha de nous, son crayon à la main. Tout ce que je fis en réponse aux encouragements de Tonton Laulau fut de lui lancer un regard terrifié et de reculer contre le mur. Avant de dire quoi que ce soit, l'inconnu docteur me prit sous les bras, et me posa sans tendresse sur la civière. Je croisai les bras, boudeuse. « Are you dizzy, darling?» Oh non ! Encore un homme de la bande de Laulau ? Au secouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuurs !«She doesn’t understand english… but I can answer for her. I think she's dizzy; She can't walk too much... Laurence lui répondit, comme il l'avait fait depuis le début du voyage. J'étais sûre, persuadée, CONVAINCUE, qu'au fond, il ne prenait ce ton mielleux parce qu'il voulait que je n'y vois que du feu. Je fis comme si tout était normal et lui sourit de toutes mes dents. Quoi ? J'essayais d'être normale. Malheureusement, j'ai oublié comment faire... Cela devait être pas si mal puisqu'il commença à m'examiner, sans trop de douceur. Je grognai quand il toucha à mon poignet. Il s'y attarda un moment avant de reporter son attention sur Laurence.« She can't or you don't want ... ?» Oh, ça ne sent pas bon. Le faux-vrai docteur, tout dépendamment du rôle qu'il jouait dans la troupe de Tonton Laurence, semblait être arrogant. Je me mordis la lèvre et fermai les yeux. Je n'entendis plus une parole. J'ouvris un oeil. Laurence était à l'écart avec le médecin. Il lui tendait quelque chose. Je n'arrive pas à voir.

Je me penchais vers l'avant, essayant de voir quelque chose. À la place, je ne fis que cogner une infirmière qui passait par là. Ouille, maintenant j'avais un mal de crâne. C'était de pire en pire, cette journée. Me frottant la tête, tirant la langue à cette infirmière qui ne s'était même pas excusé( elle m'avait dit « Sorry », pourquoi est-ce qu'elle me parle de souris ? Et non je ne veux pas sourire, j'ai mal moi ! ), je restai silencieuse alors que Laurence revenait vers moi et me faisait descendre du lit mobile.« Oui, on peut y aller, tu n’as rien de grave… » Bien sûr que non. Je lui avais dit. Pourquoi est-ce qu'on est venu iciiii !!??« Ça l’a un peu secoué dans l’avion et le docteur voudrait que tu portes ça pour t’empêcher d’avoir mal au poignet, d’accord? Tu ne l’enlève pas si Laurence ne te dis pas de l’enlever, c’est clair ma chouette? » Oh non ! C'est une blague ? On aurait dit une menotte ! Euh non. Pas du tout en fait. Je me faisais des histoire ? Aïe, non. C'était un bracelet émetteur peut-être ? AH OUI ! Il allait pouvoir me retrouver partout ! Je suis cuiiiiiiiiiite. « Euh o-oui, d'accord... » Je lui pris la main, et le suivit docilement dehors. L'air était soudainement lourd et j'avais chaud. J'avais envie de retrouver le Laulau d'avant, qui ne m'enlevait pas pour faire des expériences sur moi, de retourner chez Tati Mally. Je ne pouvais pas parler. J'avais envie de pleurer. Je regardai par la fenêtre durant tout le trajet. Est-ce que j'allais me transformer en esclave ? C'était hors de question ! Je serai le pire esclave du monde ! Ils vont voir !

Nous arrivâmes devant un bloc qui ne ressemblait en rien à celui dans lequel l'appartement de Mallykum se trouve. Non, parce qu'il me fit penser à une prison. Je frissonnai, je voulus rester dans la voiture, mais Laurence m'en tira sans trop de mal. Je marchai derrière lui, le pied lourd, serrant mon toutou monstre dans mes bras.« Timoooooooooooon?! We're heeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeere! » Timon. Et moi qui croyait que c'était une fille. Je fus certaine que ce n'était pas le cas quand je vis un grand homme blond s'avancer vers nous. Il devait faire au moins... cinq fois ma taille ! Wow ! Un géant. « Finally you are there! I was a little bit worry about that... You know my “love” for the planes....» Là-dessus, je ne m'étais pas trompée. Il était bien un extra-terrestre lui aussi. «  Bon jour Boo. Tu avoir fais beau trajet? Excuse my mauvais french.» Oh, tiens ! Un extra-terrestre qui parle un peu mon langage d'humain. C'était pas trop mal. Pas aussi bien que Laurence, mais je l'aiderai. « Bonjour ... euh... Timoooooooooooooooooooooon ! » Je répétai le long prénom de l'inconnu, ami de Laurence. Je ne compris pas ce que qu'il voulait que j'excuse, cependant. Je n'écouta pas ce qu'il demanda à Laurence. Je n'aurais pas compris de toute façon, et maintenant que je savais qu'il était un kidnappeur, je ne voulais pas comprendre. « Viens regarder ton chambre!» Oh mon dieu. Même moi je ne faisais pas de telles erreurs. Ce devait être pour ça qu'il s'excusait. Il était un extra-terrestre en formation avec Laurence. Ce devait être un bon apprenti parce qu'il était le seul à avoir essayer de communiquer avec moi. « Je veux bien ! »

« Doux Minou... » Je restai sans voix. Elle était trop belle ma chambre ! Je ne pensais plus à cette histoire de fou d'enlèvement. Je voulais bien rester ici si c'était pour vivre dans cette chambre ! « C'est trop beau !! » Je me retournai et sautai au cou de Laurence. « Je m'en fous que vous soyez des extra-terrestres, des kidnappeurs que je n'arrive pas à comprendre ! Je veux bien vivre ici !! Elle est trop belle ma chambre ! »

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Ven 6 Juin 2014 - 2:21

Un voyage en avion :
quelques heures d'ennui coupées de quelques minutes de trouille

Mary B. Monster & Laurence Legay



J’avais vraiment peur que Boo n’aime pas sa nouvelle demeure… Ou encore pire, qu’elle n’aime pas Timon. Vous savez, il est très facile de tout simplement changer d’endroit où vivre si cela ne faisait pas l’affaire de ma protégée, mais changer de petit-copain c’était vraiment difficile, surtout que j’en avais vraiment bavé pour l’avoir celui-là! J’étais prêt à tout abandonné pour que Timon m’aime un peu plus chaque jour, même Boo. Bon, pas abandonner littéralement, vous comprenez bien que je ne suis pas un sans cœur, surtout pas avec elle, ma petite chérie. Boo finit par entrer dans l’appartement d’un pas craintif, sans doute gênée d’être dans un endroit qu’elle ne connaissait pas. Il faut dire que je la comprenais, les odeurs n’étaient pas pareilles, les rues ou même la langue. La première fois que j’avais mis les pieds dans un autre pays, j’avais moi aussi été perturbé, mais sans doute moins que la petite étant donné mon âge.

Timon finit par apparaître dans l’entrée et il m’avoua qu’il avait été légèrement inquiet du temps de voyage vu sa peur des avions. Je lui fis un petit sourire en coin et je poussai un petit soupir pour montrer mon amusement qui n’était en fait pas sincère. Je ne voulais tout de même pas lui faire part de mon aventure dans l’avion avec Boo… Ou alors pas devant elle. Je ne voulais pas que le blond me sermonne devant elle ou qu’il m’étale ses craintes et qu’il me demande de ne plus voyager, car voyager fait partit de mon travail de photographe et si je devais rester sur le continent américain, ma carrière serait bonne pour la poubelle.  Il se présenta à la brune dans un mauvais français qui me donna envie de pouffer de rire, mais je plaçai ma main aussitôt sur mes lèvres pour m’empêcher de le faire, ce n’était pas très poli, j’avais déjà été très mauvais en français moi aussi et Mally n’avait jamais ri ou alors seulement dans sa tête.

Je hochai la tête lorsque Timon parlait puis un large sourire apparu sur mon visage lorsque j’entendis le mot chambre. Oh oui la chambre de Mary! J’espérais vraiment qu’elle l’aime, j’avais passé beaucoup de temps dessus à la peindre et à la décoré. Je n’avais dérangé personne avec mon projet, car je voulais que tout soit parfait et puis elle était sous ma charge, pas sous celle de Timon ou de Vitani, ils n’avaient pas à s’occuper d’elle à moins qu’ils le proposent d’eux-mêmes! Bon, je dis ça, mais je vais peut-être en profiter plus tard en faisant du chantage…

Boo suivi Tim jusqu’à sa chambre et s’arrêta net en la voyant. Je me mordais l’intérieur de la joue en croisant les doigts pour qu’elle aime et je ne fus pas déçu de sa réaction. Elle sautait de joie et elle alla même jusqu’à me sauter au cou et je la pris dans mes bras pour lui donner un câlin, puis je passai mes bras sous ses fesses pour la faire sauter.

« Laurence est content que tu aimes alors! »

Mais elle me parla d’extra-terrestre. Je fronçai les sourcils puis je la dévisageai. Eeeuh? Je n’étais pas sûr de comprendre ce qu’elle voulait dire par-là… J’avais changé de couleur de peau? J’avais de gros yeux noirs maintenant? Des ventouses à la place des doigts? Je parlais dans une langue bizarre?

« Mais de quoi tu parles Mary? On n’est pas extra-terrestre. » Je me mis alors à rire puis je jetai un coup d’œil à mon copain. « She's so cute! She think we're aliens! » Je baissai mon regard pour fixer les iris noisette de la petite qui se trouvait toujours dans mes bras « Pourquoi tu crois ça..? Oooh! Parce qu’on parle anglais, c’est ça? Ne t’en fais pas ma chouette, l’anglais est la langue des États-Unis, pas des martiens! »

Je finis par déposer la ma protégée et lui montrai un peu sa chambre. Je passai par la garde-robe où quelques robes que j’avais acheté étaient déjà accrochées sur des cintres et les quelques paires de souliers et sandales que j’avais acheté en même temps puisque l’été arrivait à grands pas. Je lui montrai ensuite un bac à jouets que j’avais glissé sous son lit qui était plus ou moins vide, mais je savais très bien qu’elle allait rapidement le remplir avec ce qu’elle avait mis dans ses valises puis je lui pointai une grande étagère avec plusieurs livres pour enfant que j’avais acheté.

« C’est des livres que je pourrai te lire quand tu vas comprendre l’anglais. Je n’ai pas trouvé de livres en français, désolé. »

J’avais tout de même trouvé des livres éducatifs qui allaient sans doute lui facilité la tâche pour comprendre la langue qu’elle devrait utiliser à tous les jours d’ici son entrée à l’école maternelle. Je me sentis mal à l’aise soudainement et je poussai un long soupire en la regardant, mais je ne voulais pas non plus qu’elle comprenne que je me sentais mal, car les enfants comprennent rapidement et je ne voulais pas que ça l’affecte alors je la pris par la taille et je lui fis l’avion jusqu’à son lit où je me suis mis à la chatouiller.

« Et ça c’est le lit des chatouilles! C’est là où on torture les petites filles qui ne mangent pas ses légumes à l’heure des repas! »

Je m’arrêtai alors en me rappelant que nous n’étions pas que tous les deux et que Timon se sentaient sans doute mal à l’aise de ne pas pouvoir participer aux chatouilles puisqu’il ne connaissait pas encore la gamine.

« Hey Tim, have you cooked something for us? I am a little hungry and probably also Mary… Est-ce que tu as faim Mary? »

codage par langweilen sur apple-spring

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Timon S. Merkat
Timon S. Merkat
Je vais pas me déguiser en Vahinée!
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PHOTO D'IDENTITE : Un voyage en avion : quelques heures d'ennui coupées de quelques minutes de trouille [PV Boo] Bro_bro_blub
Un voyage en avion : quelques heures d'ennui coupées de quelques minutes de trouille [PV Boo] Giphy
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DESSIN ANIME D'ORIGINE : Le Roi Lion
ÂGE DU PERSONNAGE : environ 43 ans d'humains
COTE COEUR : Les insectes, parce que sinon mon coeur est en miette
OCCUPATION : Pleurer ma solitude caché au sous sol du bar avec les araignées
LOCALISATION : surement au T & L's Bar
HUMEUR : Hakuna Matata, enfin on essai
COULEUR PAROLE : #006600
PRESENCE/ABSENCE : fidèle au poste o/
DOUBLES COMPTES : Hadès, Mally, Ian, Kevin, Dayhun & Gram
PERSONNALITÉ & CRÉDITS : Neil Patrick Harris & Gaekey
MON ARRIVÉE : 06/04/2013
MON VOYAGE : 2405
POINTS : 1127
Lun 9 Juin 2014 - 20:01

quelques heures d'ennui coupées de quelques minutes de trouille


Laurence semblait décidé à garder le silence sur ce qui s’était passé pour que la petite soit blessée. C’était plutôt insultant… Il pensait quoi? Que Timon ferait une scène? Il en risquait plus une à caché la vérité en fait! Il ne faisait pas confiance au blond ou quoi? Ce dernier cacha que ce silence l’avait blessé, continuant de garder son ton enjoué pour la petite… D’ailleurs, cette dernière n’aurait même pas compris si le brun lui avait expliqué en anglais… parce que non, elle ne semblait pas saisir un moindre mot d’anglais… C’était prévu depuis un moment pourtant qu’elle viendrait vivre ici et l’ancien flamant n’avait pas cru bon de lui faire des cours d’anglais? En même temps c’était Laurence, donc des trucs illogiques, ça arrivait de sa part, même avec sa médicamentation.

Où peut-être que c’était que Mary avait un trouble d’apprentissage? Quoiqu’il en soit il ne se mêlerait pas de l’instruction de la gamine à moins qu’on ne lui demande, il n’avait pas envie que l’amoureux du rose lui fasse une crise parce que c’était SA fille adoptive… Que Timon ait élevé un futur roi ne comptait évidement pas! Non mais il avait les capacités pour s’occuper d’un lionceau, mais pas d’une enfant? Quoiqu’il en soit, il préférait ne pas argumenter, car il était certain qu’il aurait tord et il n’avait pas envie d’une nouvelle dispute avec son amoureux… car si se dernier partait, il se pouvait fort bien qu’il ne revienne plus jamais… et jamais c’était long, surtout dans un monde comme celui-ci.

Le suricate ne réussit qu’à saisir un mot de temps à autre dans la conversation des deux autres. La petite brunette semblait vraiment heureuse de sa chambre, tant mieux! Sauf qu’elle dit un truc qui sembla perturber Laurence… ce dernier traduisit à Timon… heu elle les prenait pour des extraterrestre? Comme dans les films? Mais le blond n’avait pas envie de dévorer des cerveaux ou d’anéantir la race humaine! Il n’aimait pas toujours ces derniers, mais pas à ce point! Certes le couple venait d’un autre monde, même qu’ils n’étaient pas humains de base, mais est-ce que ça faisait d’eux des extraterrestres pour autant? Il ne croyait pas… Même qu’aujourd’hui, ils étaient particulièrement ordinaire… Ils n’avaient montré aucun signe d’une appartenance à un autre monde!

Une autre pensé se faufila dans la tête de la mangouste… Mary pouvait-elle être la fille biologique du brun? Parce qu’ils se ressemblaient tout de même un peu et elle aussi disait des trucs illogique. Bon en même temps c’était une gamine donc ça devait être normal… Et puis impossible que l’autre ait une fille, il n’en avait pas chez lui et puis il aimait que les hommes, donc ça ne faisait pas des enfants très forts…

Le flamant du expliquer à sa protégée qu’ils n’étaient pas des Martiens, puis lui montra sa chambre, activité à laquelle Timon ne pouvait pas participer, ayant trop de difficultés à s’exprimer et à comprendre. Il faudrait qu’il continue d’étudier le français. Ah non mais pourquoi les humains ne parlaient-ils pas tous la même langue? Chez lui les animaux de toutes les espèces se comprenaient parfaitement en ayant le même langage! C’était beaucoup plus simple… mais il semblait que les humaines aiment tout compliquer pour rien.

Timon allait sortir de la pièce alors que le brun chatouillait la petite, mais l’autre homme s’adressa à lui. Oh tient, il se rappelait de sa présence maintenant? Ouais parce qu’il avait faim… ce qui permit de constater qu’il paraissait vraiment surprotecteur envers la petite… mais si elle avait faim, elle pouvait le dire, non? Quoiqu’il en soit, ils avaient de la chance, le blond avait effectivement préparé à manger :

- Yes, I cook pasta. Kids like pasta, right? I did not know what she would like... If it’s not ok, I’ll call for a pizza?


Timon alla chercher les chaudrons, un contenant un simple sauce tomate avec un peu de viande et des légumes et l’autre avec les pâtes dans une passoire. C’était bien simple, mais c’est que le suricate n’était pas doué pour la cuisine. Il n’eut pas à mettre le reste de la table puisqu’il l’avait déjà fait en attendant que les deux autres arrivent. Il laissa les deux autres se servir avant d’en faire de même. Il trouvait qu’il s’améliorait en cuisine, mais ça manquait d’insectes la cuisine humaine… sauf que ça dégoutait Laurence et ça aurait pu traumatiser Mary, donc il s’abstenait d’en mettre… ah et il faut dire qu’il n’y avait pas de cafards dans leur nouvel appartement…

Parlant de cafards… son portable sonna… Il s’excusa pour aller répondre. C’était le travail… ah non mais il était en congé, pourquoi ils l’appelaient? Parce que son incompétent de collègue n’était pas entré travaillé et que là ils prenaient du retard… génial. Il dit à la secrétaire qu’il arrivait.

- Sorry, it’s the work… I have to go. Maybe you should show her the neighborhood? Or Central Park? It’s a good day to walk outdoor!

Timon termina rapidement son assiette, allant la mettre dans l’évier. Il attrapa ensuite son portefeuille. Il voulu embrasser le brun, mais il eut une hésitation, ne sachant pas s’il pouvait faire ça devant le jeune fille. Il finit par tapoter l’épaule de l’autre homme :

- See you tonight! Bye Mary, je go travailler... have fun avec Laurence!

Le suricate quitta l’appartement, se sentant Presque soulager de ne plus à avoir à essayer de parler une autre langue. Ça avait plutôt bien été comme première rencontre, non?





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Lun 30 Juin 2014 - 1:18


« Un voyage en avion : quelques heures d'ennui coupées de quelques minutes de trouille » Mary Boo Monster & Laurence Legay & Timon S. Merkat
Une nouvelle chambre. Un nouveau lit. Une nouvelle pendrie. De nouveaux jouets. De nouvelles robes. De nouveaux souliers. De nouveaux livres. Un nouveau décor. Je ne savais plus où donner de la tête. Je suivais Tonton Laulau du regard avant de le suivre réellement jusque devant le placard. Je voulais bien penser aux merveilleuses choses qui décoraient la pièce et aux nombreux cadeaux qui m’étaient fait en ce moment, je n’arrivai pas à penser à autre chose qu’au placard. Depuis longtemps, j’avais essayé d’ouvrir dans ma vraie chambre ce placard pour retrouver Minou. Depuis mes deux ans, je n’ai jamais été capable de le retrouver. Peut-être celui-ci pouvait marcher ? J’avais essayé celui de l’appartement à Tati Mally mais comme ce n’était pas vraiment une chambre d’enfant, ce n’est pas de sa faute, je n’étais qu’un accident dans la vie de Mallykum quand même, je n’étais pas du tout prévu au programme, j’avais donc eu peu d’espoir, et peu de déception aussi. Je fermai la porte du placard le cœur battant. Je l’ouvris de nouveau. Rien. Toujours les mêmes nouvelles robes spécialement choisies par Laurence avec leur paire de chaussures assorties. C’était bien tout ça, mais je m’ennuyais affreusement de Minou.

Les larmes me montèrent aux yeux, piquant ceux-ci pour me forcer à les laisser couler. Mais il n’en était pas question. Je n’allais pas faire le bébé devant Tonton Timon, oui oui je l’aime déjà et je veux qu’il soit mon deuxième Tonton ♥, il fallait je me montre digne. Digne de quoi ? Digne des adultes ! Même si c’est pas toujours rigolo et que je n’ai pas hâte de grandir, moi aussi je veux voler et rester jeune comme Peter Pan, je veux pas avoir l’air d’une petite gamine pleurnicharde qui s’ennuie de son Minou et de son placard… Et de sa maman et de son papa aussi, mais ils sont là pour les remplacer pour le moment alors ça va. C’est comme s’ils étaient là. Mais Minou et le placard qui me permettait de me rendre chez lui, ça ne se remplace pas. Et même si mon placard ne marche plus comme avant, je garde espoir. Et si Minou venait me voir alors que je ne suis pas là ? Oh mon dieu …

Ça y est. Je craque. Je vais pleurer, il va me prendre pour une chialeuse et ne m’aimera pas avant longtemps. Oh mais. Non. Je vole. Ah si, je ne touche plus par terre et je ne suis plus devant le placard alors que je n’ai pas bougé. Ou meme pensé à bouger, sauf pour pleurer et/ou renifler. «  Et ça c’est le lit des chatouilles! C’est là où on torture les petites filles qui ne mangent pas ses légumes à l’heure des repas! » Il m'avait parlé, dit des trucs sur les livres, les robes mais je n'avais pas écouté, et encore moins lorsqu'il parla de légumes. Il avait planté un jardin dans ma chambre ? Toujours aussi étrange. Oh ! À bien repasser la séquence, il parlait de légumes à l'heure des repas. J'ai toujours mangé mes légumes ! Sauf les navets. Pouah. Et les choufleurs. Je préfère les brocolis. J'adoreeeeee les carottes. Et les patates. Avec du beurre. Miam. Il me jeta sur mon nouveau lit. Confortable, super mou ! Trop bien ! Et se mit à me chatouiller. « Lauuuuuuu ! Arrêteeeeeeeeeeeeeee ! Hihihi ! »

Étrangement, contrairement à d'habitude, il s'arrêta aussitôt. Je posai mes mains sur mon ventre et reprit mon souffle avant de rouler en bas du lit, me retrouvant sur le tapis, pouffant de rire. Je regardai tour à tour Tonton Laulau et Tonton Timon d'un air de défi. Qu'ils m'attrapent s'ils le peuvent. Au lieu de ça, ils discutèrent encore dans cette fichue langue que je ne comprenais pas. «  Hey Tim, have you cooked something for us? I am a little hungry and probably also Mary… Est-ce que tu as faim Mary? » J'hochai la tête en guise de réponse. Bien sûr que j'avais faim. Je passai ma main sur mon ventre dans un geste circulaire, me léchant les lèvres en riant. Si ça c'était pas une réponse claire. «  Yes, I cook pasta. Kids like pasta, right? I did not know what she would like... If it’s not ok, I’ll call for a pizza?  »

Je fronçai les sourcils, les suivant jusqu'à la petite cuisine. En chemin, je me concentrai pour déchiffrer ce que le grand blond avait pu dire. Yes. Oui, ça je sais. I cook. Je passe. Pasta. Pas ta quoi ? Pâtes ? OOOOOOOOOH Je suis un génie. Et nooooooooon ce n'est pas parce que j'ai vu le plat de nouilles qu'agitait Tonton Timon. Pour le reste, je passai. Je m'en tenais aux pâtes et aux délicieuses odeurs qui firent gargouiller mon ventre si fort que même Minou aurait pu l'entendre. Oups. Je crois que toutes ces émotions m'ont ouvert l'appétit. Sans tarder, je sautai sur une chaise près de Laurence et m'emparai de ma fourchette. J'eus envie de la taper contre la table et d'hurler que j'avais faim pour rigoler, mais pas ce soir. Bonne impression. Il fallait que j'agisse avec les bonnes manières pour que Timon ne regrette pas ma présence. J'attendais encore mon assiette lorsqu'il se leva, disant encore des trucs incompréhensibles avant de s'en aller. «  See you tonight! Bye Mary, je go travailler... have fun avec Laurence!  » Je lachai ma fourchette et leva la main, triste de voir qu'il partait déjà.

« Bon travail ! » Dis-je, avec un accent qui ressemblait au sien. J'agitai la main avant de regarder Laurence droit dans les yeux. « C'est moi qui l'a fait fuir c'est ça ? Parce que j'ai si faim que mon ventre cri trop fort et parce que j'ai voulu pleurer parce qu mon placard ne marche pas ? Tu peux le dire !! Après m'avoir donné des pâtes s'il-te-plaiiiiiiiiiit j'ai trop faim tu me tortures...... »

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Dim 3 Aoû 2014 - 0:52

Un voyage en avion :
quelques heures d'ennui coupées de quelques minutes de trouille

Mary B. Monster & Laurence Legay



J'aimais énormément Boo. Je ne l'avais pas vu depuis plusieurs semaines et elle m'avait beaucoup manqué, comment pouvais-je simplement l'ignorer alors que je l'avais désormais avec moi? Bon d'accord, je n'avais pas à ignorer Timon qui était désormais mon petit copain, mais je ne savais pas trop comment l'inclure pour l'instant. Il ne parlait pas encore très bien français et la petite ne savait pas un seul mot anglais, il n'était pas évident de les faire dialoguer ensemble et je n'avais pas particulièrement envie de faire le traducteur. La seule façon que je trouvai pour que Timon ne quitte pas fut de lui demander s'il avait fait quelque chose pour le repas. Ce n'était pas terrible, je sais, mais avec timon j'avais souvent du mal à comprendre ce qu'il voulait. S'il trouvait que je ne me décidais pas, lui il était aussi compliqué qu'une femme.

« No! Pasta is alright! Mary like it. »

Je regardai la fillette avec un grand sourire et je lui dis alors de me suivre pour aller à la cuisine pour aller manger. Je ne pensa cependant pas à l'informer de ce que nous allions manger, simplement parce que j'avais du mal à penser qu'elle ne comprenait pas l'anglais puisque cette langue était tout à fait naturelle pour moi. En fait, je risquais vraiment de me faire chier pendant quelques semaines à devoir penser pour ces deux-là. Parler en français et l'expliquer en anglais. Parler anglais et l'expliquer en français... Ça risquait d'être super... Chiant.

Je m'assis sur ma chaise habituelle et je tirai la chaise à mes côtés pour que Boo s'y installe et lorsque Timon arriva avec le chaudron de sauce et les pâtes. Je me levai finalement et j'allai au frigo pour sortir une bouteille de jus de fruit pour en verser dans un petit verre en plastique que j'avais acheté spécialement pour elle, au cas où elle les échappe. Alors que j'allai prendre un verre en vitre pour moi et ouvrir le robinet d'eau, le téléphone de Timon sonna et je ne pu m'empêcher de jeter un coup d’œil au blond. Je détestais qu'il reçoive des appels lors des repas et le pire, c'est lorsqu'il y répondait. C'était toujours pareil, le boulot. Chaque fois son patron appelait pour lui donner du travail et le pire dans tout cela, c'était qu'il appelait toujours au mauvais moment : aux repas, le soir lorsque j'avais organisé une soirée cinéma maison, le soir avant d'aller se coucher, le matin super tôt quand j'avais pris la peine de lui faire le petit-déjeuné. Bref, tout pour me faire sortir de mes gonds.  

Je rempli mon verre et j'apportai les deux à la table à mangé, puis je les déposai lourdement donc la surface lorsque Timon m'annonça que c'était le travail qui venait d'appeler. Je fis une mine fâchée, je ruminai ma colère et mes paroles puis je m'assis à ma place sans dire un mot. Je ne devais tout de même pas faire une scène devant Mary, elle n'allait pas se sentir à l'aise et je ne voulais pas cela, cela ne faisait pas assez longtemps qu'elle était là pour que je me permette cela. Si je me disputais avec Tim dès son arrivée, c'était comme lui annoncer que cela arriver tout les jours et je n'étais pas vrai, je faisais très attention pour être normal et d'être calme... Je n'étais pas le Laurence de Paris, disons cela ainsi.

« ... Yeah central park is a really cool place ... It's a wonderful sunny day... »

Je regardai le blond finir son assiette à la vitesse de l'éclair, la mit dans levier et s'approcha de moi pour m'embrasser, mais il se contenta de me taper l'épaule. Une tape sur l'épaule... Vraiment ? Je fus déçu, mais il était vrai que je n'avais pas présenté Timon à Boo comme étant mon amoureux, il avait sans doute bien fait. Il informa Boo qu'il devait partir travailler dans un français moyen et que je risquais de devoir traduire tôt ou tard quand il sera partit. Il ouvrit la porte et quitta rapidement l'appartement, ne me laissant pas la chance de lui dire au revoir.

« Bye honey..? » Je fixai la porte d'entrée close d'un air songeur, mais mon attention fut rapidement attiré par la petite qui se demandait si c’était de sa faute s'il partait. « Bien sûr que non Boo, Timon doit aller travailler, c'est quelque chose que les adultes ne contrôlent pas. C'est comme... Aller à l'école pour les enfants. » C'était une exemple pas terrible, mais l'idée était quand même là. Je servis rapidement une petite portion de pâtes dans l'assiette de l'enfant et je m'en servis une plus grosse. « Bon appétit. »

Je pris quelques bouchées du repas, puis je regardai la brunette manger avec appétit. J'étais heureux de voir que malgré l'incident de l'avion elle avait gardé son appétit, mais je craignais tout de même que le décalage horaire et sa petite commotion allait l'empêcher de faire une quelconque activité. Peut-être pourrions nous simplement s'arrêter à un vendeur de glaces et en acheter pour le dessert ? J'étais persuadé que Boo allait être contente et puis le chemin n'était pas bien long puisque nous étions dans un quartier populeux de la ville.

« Tu voudras aller prendre un dessert dehors après ? »

D'accord, Boo n'allait peut-être plus avoir faim avec son assiette, mais un enfant n'a-t-il pas toujours de la place pour ce qui est d'une sucrerie ?

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Dim 7 Déc 2014 - 6:52


« Un voyage en avion : quelques heures d'ennui coupées de quelques minutes de trouille » Mary Boo Monster & Laurence Legay & Timon S. Merkat
J’avais envie de pleurer. C’est triste, qu’il soit parti comme ça. Pourquoi ne restait-il pas pour manger avec nous ? C’est impoli de se lever de table. Je croisai les bras, l’air boudeur. Même si tonton Laurence me disait le contraire, j’étais persuadée que c’était de ma faute. Il en aurait préféré une plus gentille, plus belle. Il avait du me trouver tellement stupide et bizarre avec mon histoire de placard qui ne marche pas qu’il en était parti. Je me donnai une tape sur le front. Je méritais d’être punie. Pour ne pas avoir attendu d’être toute seule avant de chercher Minou. Je n’ai toujours pas perdu espoir. Je le retrouverai un jour. Mais pour l’instant, je regardai Laurence. Il me donnait ma portion pour le souper. Je ne pus m’empêcher de lui sourire. J’avais très faim. Et tonton Laulau était si gentil avec moi. Je n’allais pas bouder toute la soirée. « À l’attaque !! » Attrapant ma fourchette, je me penchai légèrement, bien que je fusse à la hauteur de la table déjà, rapprochant ma bouche de mon assiette, prête à y enfourner mes pâtes. À ce niveau, tout ce que je pourrais manger, c’est mon assiette. Fronçant les sourcils, je descendis de ma chaise en glissant et retourna dans ma chambre. Je regardai mon étagère. Plein de livres. Je n’allais tout de même pas pouvoir prendre un livre pour m’asseoir dessus. Je regardai vers ma commode d’un œil malicieux et heureux de sa trouvaille.

Je m’approchai, et posant mes mains sur le réveil matin épais en forme de boîte, je tirai dessus. Les fils se décrochèrent après une petite résistance qui se termina en un petit clic harmonieux. Qui avait besoin d’un réveil à mon âge ? On ne va pas travailler nous, les enfants !! Et puis, je suis sûre que Laurence préférera passer ses journées avec moi plutôt que de m’envoyer à l’école. Revenant avec mon trésor, je le posai sur la chaise, et me hissai sur le réveil. À voilà qui était parfait. Tout juste à la hauteur des nouilles encore fumantes. Je me remis en position.« Trois … deux … un… MANGER ! Bonch achppétit !»  Dans un éclat de rire, j’ouvris la bouche très grand et y mit tout un gros tas de pâtes et de sauce. Miam c’était bon ! J’avais faim, mais je ne mangeai pas beaucoup. Je ne comprenais pas, d’habitude j’arrivais à manger beaucoup. Mais là, bien que mon estomac crie fort, je n’arrivais plus à manger. Je reposai ma fourchette dans mon assiette dans un petit tintement satisfait. J’avais tout de même réussi à tout finir ce qui m’avait été donné. Je me laissai choir sur ma chaise, la main posée sur mon ventre repu. Je poussai un bâillement. Mes paupières se fermaient petit à petit. Cela avait été une grosse journée. Il était tôt mais comment pouvais-je réprimer toute cette fatigue ?

Crème glacée ? Est-ce que j’avais bien entendu ? J’ouvris un œil, l’air gourmand. Bien sûr, cela ne serait de la gourmandise. Je n’avais plus de place. Mais je pouvais toujours en faire pour un dessert. J’adore le sucre. Comme la plupart des enfants. Mais la crème glacée pour moi était un péché mignon. « QU’EST-CE QU’ON ATTEND !!??» Je me levai d’un bond, à nouveau revigorée. Je m’arrêtai près de la chaise de Laurence. « Attends !! Je suis presque prête ! » Je me ruai dans ma chambre. J’ouvris une de mes valises en sortit une robe. J’avais envie de la mettre. Là maintenant. J’enlevai mes vêtements et mis ma robe en tout point comme celle d’Anna durant son aventure dans la Reine des Neiges. Oui, j’étais complètement fan de ce film et Anna est mon héroïne. Je me fis même deux nattes, bon d’accord, j’ai essayé de me faire deux nattes avant de retourner dans l’entrée pour mettre mes bottes et hurler. « Je suis prête !! »

Lorsque nous sortîmes, ce fut Laurence qui me guida. C’était ma première journée dans le coin, c’était assez troublant et déstabilisant, tout ce bruit, tous ces gens… Autant je pouvais penser comprendre quelques bouts de conversations, autant certains me donnaient des migraines. Je tenais fermement la main de Laurence. J’avais bien trop peur de me perdre. « Ne lâche pas ma main, s’il-te-plait. »

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Mer 10 Déc 2014 - 19:56

Un voyage en avion :
quelques heures d'ennui coupées de quelques minutes de trouille

Mary B. Monster & Laurence Legay



J’avais tenté ma chance avec Boo en l’invitant aller manger un cornet de glace, mais je savais bien que jamais au grand jamais elle ne m’aurait dit non pour cela et si elle l’avait fait, je l’aurais probablement rapporter à l’hôpital parce qu’il y aurait eu clairement quelque chose de défectueux dans son cerveau. Non, mais attendez, même moi je ne pouvais pas dire non à de la crème glacé, surtout après une peine d’amour, et mine de rien, voir Tim partir pour travailler alors qu’il savait à quel point je stressais pour sa rencontre avec elle me rendait bien triste et cette sortie avec ma petite protégée me ferais probablement beaucoup de bien.

Je ris lorsque Mary hurla qu’il ne fallait pas attendre une minute de plus pour un cornet de crème glacé. Je la vis aussitôt courir vers sa nouvelle chambre de laquelle elle sortit avec une robe tout droit sortie d’un dessin animé Disney et deux nattes faites à la vas vite que je m’empressai de refaire avant de la laisser sortir de l’appartement. Je m’accroupis alors vers elle et j’enlevai doucement les élastiques qu’elle s’était mise au bout de chaque tresse pour séparer en deux du mieux que je le pouvais sa chevelure brune.

« Tu es très jolie, mais tu serais encore plus jolie avec des nattes de la même grosseur. »

Je lui fis un clin d’œil et j’allai vers la table la manger pour prendre nos assiettes vides et je les déposai dans levier question de ne pas rendre de mauvaises humeurs Timon à son retour. Je glissai mes pieds dans mes chaussures en cuir que je portais pratiquement tous les jours et nous sortîmes de l’appartement main dans la main, parce qu’il faut l’avouer, je suis un papa poule et que l’idée de perdre Mary de vu me rendais nerveux. J’entendais déjà Tim me dire : « Je le savais que tu ne serais pas un bon père, tu perds toujours tout et t’as même réussis à perdre une gamine! Et l’autre folle te laisse t’en occuper? » Au moins il ne savait pas pour Charlie… Quoique… Personne ne savait pour Charlie et je devais lui en parler, mais je ne savais pas comment aborder le sujet.

Nous marchâmes dans les rues du quartier qui ne m’étais pas tout à fait familier puisque nous venions tout juste de déménager pour le bien-être de Boo, mais je me souvenais bien qu’il y avait un vendeur de glaces tout prêt et ma mémoire ne me fit pas défaut, car après 10 minutes de marche et deux rues refaites quelques reprises, nous arrivâmes devant le fameux vendeur qui m’accueillit avec un sourire qui aurait très pu me donner envie de courir à toute jambe si j’avais été normal. Il avait une telle joie de vivre que c’en était presque effrayant.

Je lui commandai deux cornets, un avec de la crème glacé arc-en-ciel avait des petits morceaux de chewing-gum à l’intérieur et un autre au chocolat et lorsqu’il me les donna enfin, j’amenai Mary jusqu’à un petit parc où nous pourrions les manger tranquillement.  À l’intérieur de celui-ci, il n’y avait que deux petites balançoires, un toboggan et un banc en bois à moitié ensevelit par un carré de sable où des fourmis avaient établis domicile. À croire que les enfants n’allaient plus dans les parcs désormais… Pourtant, de mon côté, j’étais particulièrement jaloux de n’avoir jamais été assez jeune pour y jouer. Je m’installai sur le banc, les jeans croisés puisqu’il n’y avait pas suffisamment d’espace entre le banc et le sable pour m’asseoir normalement.

« Alors, Princesse… Tu t’appelles Anna si je comprends bien? » Demandais-je à Mary en souriant. « Savais-tu que j’en connais une princesse Anna ? Elle m’a même aidé à déménager avec Timon dans notre nouvel appartement! Bon, elle est maladroite et Tim ne l’aime pas vraiment, mais de toute façon il est un peu rabat-joie à propos de tout... M’enfin, je l’aime quand même malgré ça… Et tu l’aimeras aussi! »

Je faisais quoi là ? Je parlais de mes problèmes amoureux à la petite fille dont j’avais la charge ? Elle avait d’autres choses plus importantes à faire que de m’écouter comme… Aller glisser ?

« Si tu veux, après ta glace tu pourras jouer un peu dans le parc. »

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Jeu 9 Avr 2015 - 3:37


« Un voyage en avion : quelques heures d'ennui coupées de quelques minutes de trouille » Mary Boo Monster & Laurence Legay & Timon S. Merkat
Je tourbillonnais dans tous les sens, faisant tourner ma robe de princesse autour de moi. Je trouvais ça si joli, une robe qui fait de si jolis ronds quand je tourne. Je me sens comme une princesse. J'adore ça. Je dus cependant m'arrêter étant donné que Tonton Laurence s'approchait de moi. Je me croisais les bras et fis la moue quand il défit mes nattes. Roh moi qui croyais m'être améliorée ! Il aurait pu me mentir au moins... Malgré tout, les siennes seraient plus belles encore que les miennes. Que j'avais fait sans miroir pour la première fois ! Je manque seulement de pratique. Je penchai la tête pour l'aider et restai immobile. Tant qu'à me faire une allure de princesse, aussi bien le faire comme il faut ! « Tu es très jolie, mais tu serais encore plus jolie avec des nattes de la même grosseur.» Je vis bien son petit clin d'oeil. Il voulait simplement bien faire. Je lui souris en guise de réponse et j'applaudis son travail. Moi qui adorais mon Tonton, j'allais lui montrer que j'étais fière qu'il me coiffe ! Je veux être gentille comme lui en retour. Je le laissai se préparer et nous quittâmes le bloc appartement main dans la main. Nous avions presque l'air d'être une vraie famille. Non, mais je dis ça et j'en suis heureuse sauf qu'elle est pas ordinaire. À la maternelle, tout le monde à un papa et une maman. Moi, j'ai un papa et une maman chez moi, j'ai papa Laurence, bientôt papa Timon, j'ai Tati Mally et j'ai Minou♥ et aussi tonton Wasowski !! Ça fait beaucoup de parents qui veillent sur moi ! Enfin... Pour ceux qui ne sont pas coincé au travail, sur un autre bout de planète ou encore dans un placard. Est-ce que c'est ça que la professeure voulait dire par famille éloignée ? En tout cas, ma famille toute mélangée, elle me plait à moi. Je les aime tous, même si certains me manquent beaucoup.

Dehors, l'air était encore chaud. Je souris et me mis à sauter sur place. Je n'avais pas encore ingurgité de sucre et déjà, j'avais envie de courir partout. J'étais tellement excitée à l'idée de découvrir cette ville ! J'aurais voulu le faire tout de suite ! Sauf que Laurence me tenait par la main si fort que parfois je pensais qu'il allait m'arracher des doigts. Alors au lieu de conquérir le monde, je me contentai de gambader sur le trottoir près de mon accompagnateur et de sauter par-dessus les petites lignes creusées par terre. Je ne devais pas y toucher ! Sinon je me transformerais en trottoir moi aussi ! Après un bout de temps, je remarquai que nous tourniâmes en rond. Je ne le dis pas. Cela n'aurait pas été gentil et Tonton Laulau aurait été triste. Et comme je voulais être gentille comme lui, je ne voulais pas qu'il soit triste. Et de toute façon, il trouva notre chemin avant que je n'aille eu le temps d'aller au bout de ma pensée. Je continuai de faire tourner ma robe autour de moi alors qu'il attendait nos deux cornets. J'évitais de soutenir les regards des gens, c'était tous des inconnus qui me regardaient tous un peu trop à mon avis. Je fus contente que la crème glacée arrive. Je pris mon cornet et suivis Laurence en m'appliquant bien pour lécher la crème et qu'elle ne me coule pas sur les doigts. Faire tout ça en marchant et en regardant partout cela demandait beaucoup de concentration. Si bien que je faillis foncer et rebondir sur les fesses de Laurence quand il s'arrêta avant de traverser une rue pour se diriger vers un petit parc.

« Merci papa pour la glace. » Je levai des yeux brillants vers lui, un sourire bleu et collant illuminant mon visage. Je me plaisais à l'appeler comme ça des fois. Je crois que ça lui fait plaisir. Je restai debout devant lui, qui s'était assis sur le petit banc tout croche. J'avais presque fini ma glace de toute façon. « Alors, Princesse… Tu t’appelles Anna si je comprends bien? Savais-tu que j’en connais une princesse Anna ? Elle m’a même aidé à déménager avec Timon dans notre nouvel appartement! Bon, elle est maladroite et Tim ne l’aime pas vraiment, mais de toute façon il est un peu rabat-joie à propos de tout... M’enfin, je l’aime quand même malgré ça… Et tu l’aimeras aussi!.»Je faillis laisser tomber mon cornet dans lequel je venais de croquer malgré les quelques chewing gum que j'avais d'accumuler au creux de ma joue. Je les gardais pour plus tard. « Ah bon??» Je me penchai à son oreille et regardai autour de moi pour m'assurer que personne ne m'entende. D'accord, le parc était désert, mais il faut toujours se méfier des oreilles indiscrètes, encore plus si on ne les voit pas.« Est-ce que c'est la vraie ? Je veux dire... est-ce que c'est la Anna d'Arendelle qui a une soeur avec des pouvoirs magiques ? Est-ce qu'elle a la même robe que moi ? » Je chuchotai à son oreille avant de me reculer, retenant mon souffle. Et si elle existait vraiment et que Tonton Laulau la connaissait cela voudrait dire que... JE POURRAIS LA RENCONTRER ! IHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH! Je pris sa main libre et secoua vivement. « JE VEUX LA VOIR ! »

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Mar 21 Avr 2015 - 0:37

Un voyage en avion :
quelques heures d'ennui coupées de quelques minutes de trouille

Mary B. Monster & Laurence Legay



La manie de Boo de m’appeler papa de temps à autre me mettait mal à l’aise. Non pas que je n’aimais pas savoir qu’elle m’aimait à ce point et que j’étais aussi important pour elle, mais plutôt parce qu’elle savait bien que je ne l’étais pas. Je n’étais ni son père, ni son oncle ou une quelconque personne en lien de sang avec elle. Ça m’attristait d’y penser et c’était bien la raison pour laquelle je n’y pensais jamais et que j’essayais de me rapprocher d’elle un maximum. Qui sait? Peut-être qu’un jour elle déciderait de son plein gré de rester avec moi ? Je sais bien qu’au départ je la détestais et que je la regardais d’un air méprisant chaque fois que mes prunelles tombaient sur elle, mais le temps avait changé et désormais je ne me voyais plus vivre sans elle quoiqu’en pensait les autres. Je lui avais souris bien malgré moi en l’entendant, car ça me faisait du bien de savoir que quelqu’un tenait à moi à ce point.

Arrivé au parc, je lui avais parlé de la princesse d’Arendelle, je ne sais pas trop pourquoi. C’était un peu bête de ma part puisque j’étais en train de lui avouer qu’un autre univers, celui des Disney, existait. Enfin, une enfant de son âge ne devait probablement pas tout comprendre de ce que je venais de lui annoncer… Elle avait probablement arrêté de m’écouter au prénom d’Anna. Et comme je me l’avais imaginé, Mary se contenta de me demander si elle était bien la vraie et si elle avait bien une sœur avec des pouvoirs magiques. Je ris doucement en voyant son excitation suite à cette nouvelle.

« Eh bien… » Commençais-je incertain « Elle ne porte pas sa robe d’Arendelle, mais il me semble bien qu’elle a une sœur… Et elle est très maladroite! Elle a cassée la moitié de notre vaisselle lors de notre déménagement. Je peux te jurer que Timon n’était pas très content! »

Elle hurla comme réponse qu’elle voulait absolument à voir. J’eus un geste de recul surprit de l’entendre exploser de la sorte. J’en perdis légèrement mes moyens, mais je repris rapidement mes esprits pour lui répondre doucement.

« J’imagine qu’Anna est occupée présentement, mais si tu me laisse un peu de temps, je pourrais peut-être lui téléphoner et lui demander si tu peux la rencontrer… »

L’excitation se lisait sur le visage délicat de la brune. Si seulement elle pouvait savoir à quel point c’était déstabilisant d’arriver dans un monde totalement différent du nôtre. Il fallait s’y adapter et parfois les arrivants ne faisaient pas forcément de bonnes rencontres. Moi-même j’avais très mal commencé à mon arrivé. Je vivais à la rue, je me droguais et j’engueulais les passants qui s’avançaient trop près de moi alors qu’ils tentaient simplement de m’aider. Heureusement de Timon avait fait son apparition dans ma vie… Heureusement que bien des gens avaient fait leur apparition dans ma vie… Même cette stupide rouquine. Oui, sans elle je serais probablement encore en train d’embrasser les pieds de cet idiot de Jonathan.

Le soleil commençait à faire fondre ma glace et rapidement je me retrouvai à en avoir plein sur mes doigts. Je me levai et je me dirigeai vers la poubelle du parc qui ne se trouvait pas bien loin du banc sur lequel nous nous trouvions et je dû lécher mes doigts qui étaient devenus collants. Je jetai un coup d’œil aux balançoires et je proposai alors à l’enfant d’aller se balancer puisqu’elle avait terminé son cornet. Honnêtement, si elle ne voulait pas aller se balancer moi j’y allais sans elle. Quoi de mieux que de finir un après-midi dans un parc, en train de se balancer avec le soleil couchant et accompagné de sa petite protégée ? Cette sensation de bien-être pouvait presque me faire oublier mes problèmes avec mon chéri.

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Jeu 14 Mai 2015 - 22:17


« Un voyage en avion : quelques heures d'ennui coupées de quelques minutes de trouille » Mary Boo Monster & Laurence Legay & Timon S. Merkat
Je tourbillonnais dans tous les sens, faisant tourner ma robe de princesse autour de moi. Je trouvais ça si joli, une robe qui fait de si jolis ronds quand je tourne. Je me sens comme une princesse. J'adore ça. Je dus cependant m'arrêter étant donné que Tonton Laurence s'approchait de moi. Je me croisais les bras et fis la moue quand il défit mes nattes. Roh moi qui croyais m'être améliorée ! Il aurait pu me mentir au moins... Malgré tout, les siennes seraient plus belles encore que les miennes. Que j'avais fait sans miroir pour la première fois ! Je manque seulement de pratique. Je penchai la tête pour l'aider et restai immobile. Tant qu'à me faire une allure de princesse, aussi bien le faire comme il faut ! « Eh bien… Elle ne porte pas sa robe d’Arendelle, mais il me semble bien qu’elle a une sœur… Et elle est très maladroite! Elle a cassée la moitié de notre vaisselle lors de notre déménagement. Je peux te jurer que Timon n’était pas très content! J’imagine qu’Anna est occupée présentement, mais si tu me laisse un peu de temps, je pourrais peut-être lui téléphoner et lui demander si tu peux la rencontrer… » Je balançai mes jambes dans le vide, mes mains torturant le tissu de ma jupe que je froissai sans même m'en apercevoir. J'allais pouvoir la rencontrer. Anna ! Anna d'Arendelle. Si seulement je pouvais la rencontrer maintenant. Foutu temps. Pourquoi ne pouvait-il pas la libérer maintenant ? Ce n'est pas grave on a qu'à aller la voir nous ! Ça règle le problème.

Mais bon. Il avait l'air décidé et je n'allais pas argumenter avec Laurence, ça pouvait mal finir. Et c'était une belle journée malgré tout, tâchons de la finir sur une bonne note. Je lui lançai un sourire piteux que je ne pouvais rendre plus enthousiaste. « Merci papa. J'ai très hâte. » Je regardai ensuite mes pieds et soupirai un bon coup avant de me lever et de regarder l'aire de jeux qui se trouvait devant nous. Je levai un regard interrogateur vers mon Tonton Laulau mais n'obtenant pas de réponse, elle se leva et courrut jusqu'aux balançoires. Je me mis à me balancer. Deux, trois, quatre élans... et pouf! Je sautai ! J'attéris à genoux dans le sable, dans un grand éclat de rire. Ensuite, je courrai vers les modules. Je grimpai, courrai, glissai dans le tobogan. Je fis même un essai au trapèze. Mais ce qui attira mon regard me glaça le sang. Au sol, un pauvre petit oiseau essayait de reprendre son envol, sautillant, une aile traînant à ses côtés, boitillant d'une de ses pattes par-dessus le marché. Je criai si fort que j'en perdis ma boule de gomme. « OH NON !!!!!» Je me laissai tomber du trapèze et tombai le visage dans le sable, mais je m'en fichai. Je croquai le sable sans m'en rendre compte et toussotai pour ne pas m'étouffer.« PAPA ! PAPA ! IL VA MOURIR ! » Je pleurai toutes les larmes de mon corps.« Je dois le sauver... papa... un oiseau... ça doit voler... sinon... ça meurt... » Je ne supportais pas l'idée. Je pris le pauvre pigeon dans mes mains, et le caressa doucement assise, molle dans le sable du parc.

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